S'abonner
Distribution

“Pourquoi ne pas continuer ainsi ?”

Publié le 24 décembre 2014

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
C’est tout auréolés de leur titre respectif de Concession et Groupe de l’Année que Pierre Bernard, dirigeant de Mazda Pau, et Stéphane Michel, P-dg du groupe Michel, ont tenu à partager leurs sentiments, mais aussi leurs visions du métier devant tout un parterre de professionnels.
Pierre Bernard, dirigeant de Mazda Pau

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Pierre Bernard, tout au long de nos différentes rencontres, vous avez insisté sur le fait que vous étiez un garagiste avant tout. Est-ce pour vous une façon de défendre une certaine idée du métier de distributeur qui n’aurait pas encore disparu ?
PIERRE BERNARD.
C’est pourtant bel et bien le cas, nous sommes avant tout des garagistes dans la mesure où nous vendons et réparons des voitures. C’est un peu à l’image d’autres professions comme les coiffeurs, qui malgré l’internationalisation des marques restent avant tout des coiffeurs. Je dirige, j’entretiens, je vends, je reprends, et tout cela je le fais avec une certaine passion.

JA. Voilà vingt-six ans que vous êtes un concessionnaire monomarque et monosite. Un cas devenu rare aujourd’hui ! Jamais vous n’avez été tenté par un développement ?
PB.
Je sais d’où je viens. J’ai commencé très jeune en tant qu’apprenti mécanicien, j’ai gravi les échelons au fur et à mesure pour exercer ce métier aujourd’hui. Mon père m’a bien aidé dans cette entreprise, et j’en profite d’ailleurs pour le remercier ainsi que toute mon équipe. Pour répondre à votre question, non, je n’ai jamais été tenté de représenter une autre marque que Mazda et, malgré mes observations ici ou là, je reste convaincu que je représente la meilleure des marques. C’est en outre une marque avec laquelle il est très agréable de travailler, la philosophie globale correspond aussi avec ma façon de voir les choses. Pourquoi donc ne pas continuer ainsi ?

JA. Vous qui parlez souvent de protéger les acquis, comment envisagez-vous l’avenir, pour votre affaire comme pour la marque ?
PB.
A moi de m’appliquer pour augmenter les volumes, les marges, les résultats de l’affaire. Il reste quelques petits réglages à faire tout en accueillant les nouveaux produits de la marque, qui seront nombreux dans les années à venir.

JA. Justement, comment définiriez-vous Mazda, qui est une marque difficilement classable finalement ?
PB.
Il suffit d’observer tous les détails qui composent les véhicules Mazda. Venant de l’après-vente, je suis d’ailleurs très impliqué pour montrer tous ces détails qui font la richesse des véhicules de la marque aux clients. En outre, il existe une grande originalité au sein de Mazda et c’est sans doute elle qui dépose le plus de brevets au monde. Mazda gagne à n’en pas douter à être connue.
 

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle