Point S s'implante au Maroc et nourrit des projets au Maghreb
Comme nous le révélions dans le Pneumatique n°137, Point S poursuit son développement international et s'implante au Maroc, grâce à un partenariat conclu avec Imperial Pneu. Le projet avait été dévoilé aux adhérents lors du dernier congrès à l'Ile Maurice, en présence des dirigeants d'Imperial Pneu. Créé en 1998, Imperial Pneu réalise 20 millions de chiffre d'affaires et s'appuie sur un stock de quelque 16000 pneus, notamment Dunlop, Toyo ou le rechapé PL Goodyear.
C'est à l'occasion d'une visite sur Equip Auto que Yasser El Bermaki, directeur général adjoint d'Imperial Pneu, s'est intéressé à l'opportunité d'un accord avec Point S : "Il existe certes d'autres enseignes de centres-autos, mais elles ne répondent pas nécessairement à la demande réelle des automobilistes marocains. En outre, la haute technologie et la montée en gamme du secteur automobile exigent un haut niveau de services que nous apporterons aussi grâce à Point S."
De son côté, Christophe Rollet, directeur général de Point S, déclare : "Point S ne rentre jamais dans un nouveau pays par 'la petite porte'. Nous recherchons systématiquement un partenaire qui soit déjà solidement implanté, avec des points de vente déjà existants. Nous exigeons aussi une structure financière solide, de façon à assurer le bon développement de notre marque. Imperial Pneu répond parfaitement à ces conditions. Ce partenariat se veut 'gagnant/gagnant', car nous apportons notre savoir-faire et une rentabilité assurée. Nous sommes certains qu’Impérial Pneu saura s’impliquer dans notre réseau et se développer, tout en suivant notre politique d’achats internationale."
Un premier site pilote a été mis en place à Marrakech et l'enseigne table sur dix points de vente au Maroc d'ici fin 2017 et sur une vingtaine à l'horizon 2020. Des synergies en termes d'achats, de marketing et sur l'activité Flottes sont aussi programmées.
Déjà présent en Afrique du Sud, Point S envisage aussi de se développer sur le continent africain, notamment dans le Maghreb (Algérie, Tunisie). La "base" marocaine est donc également envisagée comme un hub pour d'autres implantations ultérieures.
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