Le VO, cheville ouvrière de la Concession de l'Année
Il semble évident que pour remporter un prix tel que celui de la Concession de l'Année, comme ce fut le cas fin novembre pour le site Peugeot Cergy, le futur lauréat, au-delà d'une stratégie et une vision entrepreneuriale convaincantes, se doit de s'appuyer sur des résultats hors normes sur l'ensemble des secteurs d'activités (VN, VO, APV et services). "On ne gagne pas un tel prix sans être bon partout", rappelle souvent la plupart des lauréats. Il n'empêche. En observant de près les différentes performances, il est aisé de remarquer que le secteur du véhicule d'occasion est bien souvent la cheville ouvrière du succès.
Reprise en main totale
Ainsi, au sein de Peugeot Cergy, le secteur VO est même devenu le symbole du retour au premier plan de la concession. "Le VO était sans conteste le point faible de la concession", n'hésite pas à dire Olivier Hossard, dirigeant du groupe Vauban, qui chapeaute la concession francilienne. Avec Gilles Jamet, directeur de la concession depuis 2000, ils ont tout repris pour relancer l'activité : nouvelle équipe créée, nouveaux processus déployés, développement du canal Internet qui pèse aujourd'hui 25% des ventes, nomination d'une seule et même personne pour la gestion des leads, et diversification du sourcing.
45 jours de rotation des stocks
Le résultat ne s'est pas fait attendre : de moins de 400 VO en 2002, les ventes à particuliers sont passées à près de 600 l'an passé (578) pour un volume total de 1063 unités. En outre, le taux de rotation du stock n'atteint que 45 jours, une performance. "Dès que les véhicules ont plus de 60 jours, ils sont listés et deviennent prioritaires avec de nouveaux tarifs très agressifs", explique en substance Olivier Hossard.
"Si on vend bien…"
La reprise en main de l'activité VO n'a pas tardé à porter ses fruits : la marge nette du secteur, 457000€ et 430€ /VO vendu, est quasiment équivalente à celle du VN (484000€). Tout comme la contribution au bénéfice : 23% pour le VO contre 24% pour le VN. "Si on vend bien, on augmente les marges et, de ce fait, l'activité VO devient inéluctablement un pilier de la rentabilité de l'entreprise", conclut ainsi Gilles Jamet.