L’achat de pneus en ligne plébiscité

Basé sur les résultats d’une étude du groupe Benchmark France menée courant mars 2011 pour le compte de Delticom AG auprès de 1 050 automobilistes français, le rapport Delticom sur les pneus en ligne a de quoi laisser perplexe. En effet, 74 % des conducteurs interrogés peuvent imaginer acheter leurs pneus en ligne. Plus précisément, 87 % des hommes de moins de 45 ans se disent prêts à effectuer la démarche et pour ce qui est des « surfers argentés » (on fait allusion ici à la couleur des cheveux), soit les hommes de plus de 65 ans, le résultat s’avère surprenant : 71 % d’entre eux sont prêts à se lancer. « La France continue à nous surprendre avec un fort potentiel d’acheteurs, déclarait, ravi, Rainer Binder, le président de Delticom AG. Apparemment, les avantages offerts par l’achat en ligne de pneus n’ont rien à voir avec l’âge ou le sexe des acheteurs ». Effectivement, les résultats de l’étude montrent également que 57 % des femmes sont toujours attirées par l’achat de leurs pneus en ligne. De là, 95 % d’entre elles plébiscitent le prix (de 20 à 25 % inférieurs aux prix pratiqués dans les réseaux traditionnels, comme constaté sur la boutique française de Delticom), tandis que 62 % souhaitent faire livrer leurs pneus chez un partenaire de service. En fait, outre les critères prix et services, hommes ou femmes considèrent qu’Internet est souvent la solution adéquate pour faire le bon choix. Dans ce registre, la grande variété de pneus est cité par 46 % des acheteurs, et les informations complémentaires par 37 % d’entre eux.

Par ailleurs, et ce n’est pas moins l’autre aspect intéressant de cette étude, celle-ci fait ressortir l’attitude des consommateurs français vis-à-vis des pneus dits de saison : pneus été/pneus hiver. A ce niveau, il convient de séparer Paris et la province et puis, là encore, les zones montagneuses ou non. Concrètement, si 27 % des automobilistes interrogés changent de pneus en fonction des saisons, ce pourcentage passe à 9 % pour les conducteurs de la région parisienne et dépasse largement les 30 % en province (sachant aussi que 16 % des conducteurs interrogés étaient parisiens, et 84 % provinciaux). Quoi de plus logique ?