S'abonner
Distribution

La franchise Je Vends Votre Auto passe à l'offensive

Publié le 17 novembre 2021

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
L'enseigne originaire de Perpignan (66) poursuit son développement territorial grâce au recrutement de franchisés et projette de nouvelles ouvertures en 2022. Je Vends Votre Auto trouve par ailleurs des accords afin d'élargir le catalogue voitures d'occasion.
Le réseau Je Vends Votre Auto passera prochainement le cap des 40 agences en France.

Le déploiement national avance à bon rythme pour la franchise Je Vends Votre Auto, le réseau d'agence de revente de véhicules d'occasion de particuliers. Quand, le 15 novembre 2021, l'enseigne a officialisé l'ouverture du site de Libourne, près de Bordeaux (33), par Florian Larrue, il s'agissait en réalité d'un tir groupé. En ce mois de novembre, il s'agira d'inaugurer les agences de Bayonne (64), Montauban (31), Dijon (21) qui vient de changer de propriétaire et Mulhouse (68).

 

"Nous ouvrons 10 à 12 agences par an et nous sommes prêts à passer à la vitesse supérieure", confirme le fondateur du réseau, Frédéric Chaves. A ce jour, il s'appuie donc sur un maillage de 34 points de vente actifs et a validé les dossiers de 6 autres agences à démarrer au premier trimestre 2022. Dans les semaines à venir, le panneau Je Vends Votre Auto va être hissé dans deux villes franciliennes, dans une ville du Centre-Val de Loire, une de Normandie, une de la banlieue toulousaine et une dans le Languedoc-Roussillon.

 

Lire aussi : VPN Autos présente son plan pour 2022

 

Parmi ces nouveaux venus, quatre sont des marchands en quête de diversification pour accroître leur activité. Des profils correspondants aux critères de recrutement de la franchise. Frédéric Chaves privilégie les professionnels de l'automobile. "Certains ont réussi la reconversion avec succès, mais nous préférons des candidats issus du sérail pour faciliter la formation", argue le fondateur qui se félicite d'être l'un des rares réseaux à pouvoir encore appliquer une politique sélective du fait de son indépendance capitalistique.

Sur la pente ascendante

 

Moyennant un droit d'entrée de 24 000 euros HT et quelques aménagements qui font en moyenne grimper le ticket à 40 000 euros, les investisseurs peuvent rejoindre l'aventure. Chaque mois, il s'acquitte ensuite de 950 euros HT de redevance pour bénéficier de tous les services, dont le marketing local et l'accès au système d'information interne. "Nous observons un retour sur investissement rapide, glisse Frédéric Chaves. Certains amortissent en un semestre".

 

Le stock se compose à 80 % de véhicules en dépôt-vente et à 20 % de VO issus de rachat sec aux propriétaires. Le fondateur soutient que le BFR est rapide et assure une rentabilité aux membres de son réseau. "Nous avons mené des actions de modernisation en 2022 et elles ont porté leurs fruits. Malgré la situation, le chiffre d'affaires du réseau a progressé de 7 % à 23 millions d'euros", se félicite-t-il. A fin 2021, Je Vends Votre Auto devrait totaliser 5 000 livraisons et un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros. Une part croissante de ce revenu provenant de cessions faites à d'autres marchands prêts à régler le montant public affiché sur le parc des franchisés.

 

Accord avec une centrale d'achat

 

La suite s'écrira avec un nouveau partenariat. En effet, il y a quelques jours à peine, Frédéric Chaves a signé un accord avec l'une des principales centrales d'achat de France. Une relation dont il attend qu'elle participe au rajeunissement du catalogue avec des véhicules issus de retours de location. En pratique, grâce à son système d'information ouvert, le fondateur a créé des passerelles vers la plateforme de son nouveau fournisseur et les franchisés pourront alors commercialiser l'intégralité du stock en temps réel.

 

Lire aussi : Gokhan Adak, Via Automobile : "Transformer le modèle classique du négociant"

 

Quid des formules d'abonnement qui commence à séduire des distributeurs ? "Il est trop tôt", estime le fondateur de la franchise. Pour lui le leasing reste mal perçu par les consommateurs. "Tous nos clients ont perdu de l'argent avec le leasing et cela peut porter préjudice à notre industrie commerciale, se méfie-t-il. Je préfère donc m'en tenir à du financement plus classique pour le moment". Et Frédéric Chaves d'alerter sur un autre risque : "nous voyons de plus en plus de rejets de dossiers de financement et cela me préoccupe davantage sur le moyen terme".

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle