Erosion des ventes de VO aux enchères en 2008
Chute des exportations
Le BIPE fait apparaître également que 23 % des ventes en France en 2008 ont été réalisées en Ile-de-France. Autres tendances qui ressortent de ce bilan : la baisse du prix moyen. "Nous sommes passés de 7 100 euros, l'an passé, à 6 600 euros actuellement. J'imagine que les autres SVV, qui affichaient des prix moyens autour de 5 500 euros, se situent davantage aujourd'hui aux alentours de 5 000 euros", constate Laurent Guignard, président de VPOuest et membre du Conseil des ventes. Et de déplorer également "une baisse de 10 % des ventes à l'exportation à partir du second semestre 2008 alors que nous affichions + 20 % il y a un an. Pour l'instant, les exportations ne repartent pas." En revanche, bien qu'ils cherchent à multiplier les points de sortie et semblent privilégier les solutions en interne, les loueurs n'ont pas déserté les salles de ventes si l'on en croit Laurent Guignard. "Est-ce que c'est opportun pour eux de se précipiter sur plusieurs systèmes pour écouler leurs VO ? Tout cela a un coût. Je pense que nous faisons partie de leur stratégie globale. Ils ont tout intérêt à nous savoir vivant et en bonne santé car nous sommes actifs toute l'année. Et certains apporteurs d'affaires ont été bien heureux de nous trouver en fin d'année dernière", conclut Laurent Guignard.
Photo : Laurent Guignard, président de la société VPOuest.
FOCUSQu'est-ce que l'ASVA ? Créée à l'initiative de plusieurs commissaires-priseurs, dont Nicandro Valerio, directeur de Kantium, et Laurent Guignard, l'ASVA est une association nouvellement établie qui regroupe les vingt premières SVV automobiles de France. "Tous les confrères ont répondu favorablement à cette initiative. La première démarche a été de nous positionner sur les plaques SIV, souligne Laurent Guignard. Nous souhaitons, à l'avenir, pouvoir cumuler le statut de mandataire, qui est pour nous primordial, tout en ayant la possibilité d'exercer une activité de négoce qui permettrait d'avoir des plateaux plus cohérents et de renforcer les services aux acheteurs. A ce jour, la loi interdit ce double positionnement. Mais je pense qu'il faut en passer par là si nous souhaitons renforcer le dynamisme de ce marché." |
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.