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Distribution

Avec ShowVroom, Alliance Automotive veut s’affirmer dans la distribution automobile

Publié le 4 mars 2020

Par Mohamed Aredjal
4 min de lecture
Pour aider ses quelque 2 300 garages à dynamiser leurs ventes VN et VO, Alliance Automotive lance ShowVroom. Grâce à cette offre de services alliant plusieurs sources d'approvisionnement et outils d’aide à la vente, le groupement vise un objectif d’environ 60 000 VO et 6 000 VN.
Le concept ShowVroom est accessible depuis le 1er mars.

 

La vente VN et VO accessible à tous, c’est l’ambition que s’est fixé Alliance Automotive Group (AAG) avec son dernier concept, baptisé ShowVroom. Pour aider ses réparateurs dynamiser leurs ventes de véhicules, le groupement de distributeurs a mis au point cette nouvelle offre qui associe plusieurs sources d’approvisionnement ainsi qu’un large éventail de services (financement, garantie, etc.). Disponible depuis le 1er mars, ShowVroom est proposé gratuitement à l’ensemble des réseaux d’AAG (Précisium Garage, Top Garage, Etape Auto, etc.) et en option dans les enseignes light (Garage Premier, Mon Garage, etc.).

 

Le concept se veut "à la carte" et doit aider les quelque 2 300 ateliers du groupement à investir ou développer une activité souvent sous-exploitée. "A la genèse de cette solution clé en main, il y a le succès rencontré avec la vente de VN grâce à notre avec Delta Car. En deux ans, nous avons été très surpris par les résultats des garages. […] Avec le VO, nous avons essayé pendant plusieurs années de répondre aux problématiques des adhérents. Ce qui est compliqué car tous les réparateurs ne travaillent pas le VO de la même façon. Il y a les professionnels aguerris à la vente et d’autres qui n’ont pas les moyens d’investir cette activité avec des moyens dédiés. […] C’est pourquoi nous avons conçu une gamme de services adaptée à tous ces garages, en veillant à ce qu’elle la plus simple d’accès", explique Vincent Congnet, directeur des réseaux de réparation d’Alliance Automotive.

 

AAG séduit VPAuto

 

Si AAG n’a pas remis en cause son partenariat avec Delta Car, le groupement s’est donc efforcé d’étoffer ses filières d’achats de véhicules d’occasion. Outre leur bourse interne, les adhérents ont désormais à leur disposition plusieurs solutions : les buy backs de loueurs (Hertz et Lease Plan) ainsi que le catalogue de la société de ventes aux enchères VPAuto. "C’est une vraie nouveauté car aucun partenariat de ce type n’avait été conclu entre un réseau de MRA et un enchériste", souligne Vincent Congnet. Ce dernier précise d’ailleurs que le processus de commande a été simplifié pour les réparateurs qui peuvent opter pour un achat direct s’ils le souhaitent.

 

Outre le sourcing, Alliance Automotive Group a intégré dans ShowVroom plusieurs outils d’aide à la vente : garanties (Opteven), historique des véhicules (NGC-Data), carte grise, etc. Pour le financement, qui constituait jusqu’ici le point faible dans l’offre des MRA, le groupe s’est rapproché de plusieurs acteurs, dont des intermédiaires, pour proposer à ses réseaux des "conditions très compétitives". Précisons d’ailleurs que cet éventail de services est appelé à s’étoffer dans les prochaines semaines, Alliance Automotive souhaitant notamment se rapprocher d’organismes de formation pour aider ses réparateurs à mieux appréhender ce métier.

 

Un levier de diversification et de fidélisation

 

Avec ShowVroom, Alliance Automotive Group n’entend pas seulement offrir à ses réparateurs un nouveau levier de fidélisation en après-vente, le groupe espère s’imposer comme l’un des principaux acteurs de la distribution VN / VO dans l’Hexagone. Potentiel estimé : 55 à 60 000 VO pour 6 000 VN (contre 35 000 VO et 2 500 VN à l’heure actuelle). "L’objectif premier de ShowVroom, c’est la diversification. La vente de voitures est une activité qui peut être très profitable sans peser sur la trésorerie des garages", confirme le directeur des réseaux de réparation.

 

Mais ce dernier reconnaît que la vente automobile peut offrir un véritable relais de croissance à l’atelier. "Les constructeurs vendent de plus en plus de véhicules assortis d’un contrat de maintenance. Ce qui nous pousse à envisager la commercialisation d’un contrat d’entretien dans nos réseaux à terme. Il faut répondre à cette demande du marché", note Vincent Congnet.

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