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Distribution

Apprau promeut la pièce technique

Publié le 1 juillet 2011

Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
Apprau souhaite aider les distributeurs indépendants à trouver des leviers de croissance et mise notamment sur la pièce technique, en thermique moteur et en thermique habitacle.
On qualifie une pièce de “technique” dès lors qu’un diagnostic particulier est demandé et que l’électronique entre en ligne de compte. Pièce à forte valeur ajoutée, elle a beaucoup d’attrait pour un distributeur.

Sur 2010, Apprau a connu quelques mouvements dans ses adhérents, avec l’entrée de Car Distribution et MotorParts, en remplacement d’Est Entrepôt et LNA. Les frères Chaussende ont également ouvert une structure sur Toulouse, pour couvrir le Grand Sud. “Nous avons comblé la zone qui nous manquait, et nous allons désormais nous attacher à solidifier et compléter notre offre de livraison H+4. Faire du dépannage plusieurs fois par jour est notre raison d’être”, explique Philippe Huyghe, P-dg d’Apprau, Et de rappeler par la même occasion qu’Apprau est “un relais entre l’équipementier et le distributeur, cherchant à apporter une offre la plus large possible. Nous ne nous intéressons pas au 20-80, nous creusons notre sillon dans le 80-20”.

Trois ans de délai pour une gamme mature

Dans cette optique, Apprau a renforcé son offre dans la pièce technique. “Nous avons apporté de la disponibilité sur des pièces qui ne l’étaient que chez les constructeurs, détaille Philippe Huygue. Après, il faut compter entre deux à trois ans avant que cette gamme soit mature. Cela demande un important travail de communication au quotidien, notamment au niveau des comptoirs. Il faut du temps pour que les professionnels retiennent que l’offre est accessible sur la plate-forme.”

Cette stratégie ne ressortira pleinement dans les chiffres que sur 2011 et 2012. L’année 2010 s’est avérée néanmoins correcte pour le réseau, qui progresse toujours. Les premiers mois de 2010 ont, en revanche, été plus complexes, à l’image du marché de la rechange. Janvier et février se sont montrés creux, et l’activité semble avoir repris sur avril et mai. La fin de l’année dépendra une nouvelle fois de la météo. Un troisième hiver rigoureux viendrait encore perturber les commandes du marché.

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