Le classement des 50 voitures particulières les plus immatriculées en France en 2018 est dominé par la Renault Clio devant les Peugeot 208 et 3008. Le premier modèle importé, la Volkswagen Polo, se classe en 13e position.
Si le mois de décembre a été rude pour le marché français du VP, l'année 2018 s'est révélée positive dans son ensemble en franchissant la barre des 2,1 millions d’unités. Voici les 10 points à retenir du marché français du VP neuf en 2018, selon les données AAA.
Le mois de novembre 2018 est venu confirmer la reprise du marché européen du VUL, après un été mouvementé. Pendant l’avant-dernier mois de l’année, la demande pour ce type de véhicules s’est accrue de 3,2 %.
Avec une chute de 8 % en novembre, les immatriculations européennes enregistrent leur troisième baisse consécutive. Au cumul depuis janvier, une faible croissance (+0,8 %) reste de mise. Le mois de décembre sera décisif.
En difficulté depuis le début de l'année, le premier marché automobile mondial a vu ses ventes reculer de 13,9 % en novembre. Sur l'ensemble de l'exercice 2018, la perte se chiffre à 1,7 %.
Avec un total de 167 494 véhicules neufs écoulés en novembre, le marché automobile russe a confirmé son dynamisme et progresse de 13,7 % depuis le 1er janvier.
Renault et Peugeot se disputent le leadership sur le marché des voitures particulières en entreprises. La marque au losange dispose pour le moment d’une légère avance, tant au niveau des immatriculations que du modèle le plus vendu. Mais la dynamique est du côté de la marque au lion.
Si les ventes de VO diesel ont progressé en novembre (+1,30 %), leur part de marché est toutefois passée sous la barre des 60 %. Les particuliers semblent aussi plus enclins à rechercher des jeunes VO essence.
La morosité s’empare du marché des flottes avec une nouvelle baisse, la troisième de suite, du nombre d’immatriculations. En novembre, 71 262 véhicules particuliers et utilitaires légers ont été écoulés auprès des professionnels, un total en repli de 3 %.
Le marché espagnol a dévissé en novembre 2018. Il a totalisé 91 063 véhicules, soit 12,6 % de moins que l'an passé. Le WLTP n'est pas étranger à cette situation.
Après onze mois d'activité, les podiums de ventes se dessinent plus précisément. Bien que la Clio reste le modèle le plus vendu, le losange est chahuté sur les SUV. En revanche, dans l'univers du VUL, Renault demeure assez largement la marque leader.
Conformément à ce qui avait été entrevu le mois dernier, le marché de la seconde main poursuit sur sa lancée en novembre avec 455 564 unités écoulées (+6,2 %). Depuis janvier, les ventes n'accusent plus qu'un léger retard (-0,8 %). Décembre sera donc décisif. Enfin, les VO très récents ont toujours autant la cote.
Si le canal des particuliers est resté presque stable dans les immatriculations des véhicules particuliers en novembre 2018, celui des entreprises (sociétés et loueurs de longue durée) a creusé l'écart et explique le recul global de 4,6 %.
Pour le troisième mois consécutif, les immatriculations de VP reculent dans l'Hexagone. Avec 171 611 unités comptabilisées, le repli du mois de novembre 2018 est de 4,7 %. Depuis janvier, la tendance reste toutefois positive et le cap des 2 millions a été franchi grâce à une croissance de 4,7 %.
Si, selon Jato, le taux d’homologation des véhicules neufs vendus en Europe progresse, le processus pose encore des problèmes majeurs chez certains constructeurs, pénalisant à la fois les ventes et l'industrie du Vieux Continent.
Selon les derniers chiffres de l’ACEA, la demande pour les véhicules utilitaires légers en Europe est repartie en octobre, après un mois de septembre compliqué.
Avec un repli de 11,7 % en octobre 2018, le marché chinois enregistre sa quatrième baisse consécutive. Au cumul, les chiffres sont relativement stables (-0,1 %) avec près de 22,9 millions d'immatriculations depuis janvier.
Le Vieux Continent accuse toujours le contrecoup du passage au NEDC corrélé et aux nouvelles normes : après des mois estivaux explosifs, la demande en véhicules particuliers neufs ne cesse de décroître. La preuve avec des chiffres d’octobre particulièrement interpellants pour les groupes ayant mal anticipé.
Malgré une nette tendance tournée vers les véhicules essence, notamment pour les VO récents, les achats de véhicules à motorisation diesel restent compétitifs.
AAA Data s’est penché sur la location courte durée en France depuis le début de l’année, un marché dynamique, mais aussi stratégique pour les constructeurs.
Les effets du passage au cycle d’homologation WLTP sont toujours palpables sur le marché des flottes. Celui-ci n’avance que de 0,6 % en octobre. La faute à des immatriculations de voitures particulières en net repli. Les utilitaires légers ont quant à eux affiché une bonne dynamique.
Grâce à une performance de premier plan de la Renault Zoé, les immatriculations de véhicules électriques ont bondi de plus de 47 % en octobre. De quoi approcher la barre des 30 000 unités écoulées en France depuis janvier.
Les immatriculations tactiques se sont largement calmées depuis la rentrée. En octobre, les canaux des loueurs courte durée, VD et véhicules constructeurs ont affiché un fort recul, alors que celui des particuliers a repris du poil de la bête.
Après une chute de 20,5 % en septembre, les immatriculions du Royaume-Uni ont encore reculé de 2,9 % en octobre 2018, totalisant 153 999 véhicules contre 158 192 un an plus tôt.
Avec un recul de 7,4 % en octobre 2018, le marché allemand paye encore le passage au cycle d'homologation WLTP et aux nouvelles normes. Depuis janvier, la hausse est toutefois de 1,4 %, soit 2,93 millions d'immatriculations.
Le mois d’octobre est celui de tous les contrastes pour le marché français du VP neuf. Certaines marques ont bénéficié de fortes croissances, tandis que d'autres ont vu leurs ventes dégringoler, toujours sous l’effet des normes d’homologation.
Comme sur le continent, après un très bon mois d'août, les immatriculations de septembre ont reculé de 20,5 % au Royaume-Uni. Depuis le début de l'année, la baisse est de 7,5 %.
Après un mois d'août difficile, et contrairement aux prévisions, le marché de la seconde main n'a pas vraiment décollé en septembre et stagne avec 460 095 transactions écoulées (-0,14 %). Au cumul, il recule toujours (-1,5 %). Par âge, les VO de 2 à 4 ans poursuivent sur une bonne dynamique.
Les immatriculations de véhicules en entreprises ont accusé le coup en septembre 2018 après un été record. Cette baisse, qui s’établit à 11,8 %, coïncide avec l’entrée en vigueur du cycle d’homologation WLTP au début du mois.
Les chiffres des immatriculations de véhicules particuliers neufs en septembre ont montré une nouvelle chute de la part des diesel dans les ventes totales. Ce carburant a ainsi atteint un niveau historiquement bas.
Le retour de bâton des excès estivaux ne s’est pas fait attendre : les immatriculations de véhicules particuliers neufs ont fortement chuté en septembre avec, comme marques les plus touchées, celles qui ont logiquement beaucoup immatriculé en juillet et août. Retour sur les dix points marquants avec les chiffres AAA Data.
Contrairement au marché des véhicules particuliers, celui des utilitaires légers européen a enregistré un rythme de croissance normal durant les deux mois estivaux.
Comme attendu, le passage au WLTP a boosté les immatriculations en Europe avec un marché qui signe un +31,2 % en août. Mais l'euphorie ne sera que de courte durée et un contrecoup est attendu d'ici la fin de l'exercice.
Selon une étude de l'ONG Transport et Environnement, 43 millions de véhicules diesel sales continuent de circuler dans l'Union européenne contre 29 millions il y a trois ans, lors du Dieselgate.