Le marché russe ne va pas mieux

Dans un contexte économique et géopolitique toujours aussi difficile, le marché automobile russe continue de dérailler, alors qu'il a déjà atteint son plus bas niveau depuis dix ans. Ainsi, selon les chiffres de la fédération professionnelle AEB, 125 801 véhicules neufs ont été écoulés le mois dernier, soit 75 686 de moins qu'un an plus tôt (-37,6%).

Un bilan toutefois légèrement inférieur à la baisse de 41,5% enregistrée en avril, que l'AEB attribue à "une réduction progressive des taux d'intérêts et des prix des véhicules neufs".

Sur l'ensemble de l'année, l'industrie automobile russe affiche un retard de près de 400 000 unités avec 641 933 unités écoulées, contre 1,03 million sur les cinq premiers mois de 2014 (-37,7%).

Mercedes, seul au monde

Côté constructeurs, personne n'échappe à la morosité ambiante et surtout pas les marques tricolores. Deuxième acteur local en début d'exercice, Renault pointe désormais au quatrième rang et accuse près de 33 000 immatriculations de moins depuis le 1er janvier (-41%). Avec des volumes moindres, Peugeot et Citroën suivent la même tendance avec des pertes respectives de 79% (2 240 unités) et 76% (2 350 unités).

Au final, il n'y a bien que Hyundai pour tirer son épingle de ce jeu incertain. La marque coréenne n'a ainsi perdu "que" 5 500 unités sur l'ensemble de l'année et s'installe plus que jamais comme la deuxième marque du marché, derrière l'intouchable bien que souffrant leader, Lada. A noter également la très belle performance de Mercedes, qui présente l'unique bilan positif avec 19 166 immatriculations, soit 34 de plus qu'il y a un an.

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Source : AEB