Le marché japonais poursuit sa chute
Avec un total de 374 955 immatriculations de voitures, camions et bus de marques japonaises, hors kei cars, enregistrées, le marché de l'archipel recule de 10,2 % sur un an selon les chiffres de l'association japonaise des concessionnaires automobile (Jada).
Avant même que la pandémie de coronavirus ne s'en mêle, les ventes automobiles étaient déjà en berne au Japon, subissant l'impact d'un relèvement de la TVA dans le pays depuis octobre 2019. Les ventes du secteur avaient reculé de 11,1 % en janvier et de 10,7 % en février.
Toyota a limité les dégâts (-3,6 %, en incluant sa marque haut de gamme Lexus dont les ventes ont fondu de plus d'un quart sur un an), tandis que Nissan a poursuivi sa descente aux enfers (-32,7 %) et que Mitsubishi Motors, son partenaire dans l'alliance avec le français Renault, a encore plus souffert (-49,6 %). Les ventes de Honda ont, quant à elles, reculé de 17,2 %.
Au niveau des kei cars, les ventes de mars 2020 ont diminué de 7,6 % sur un an, soit 206 483 unités, selon des chiffres séparés également publiés mercredi 1er avril.
Au total, en prenant toutes les catégories de véhicules, les ventes ont baissé de 9,3 % à 581 438 unités le mois dernier au Japon. Le mois d'avril s'annonce tout aussi difficile. Après avoir dû interrompre leur production en Chine en février, puis depuis le mois dernier en Europe et aux Etats-Unis, faute de demande mais aussi en raison de difficultés d'approvisionnement en pièces à cause de la pandémie, les constructeurs japonais réduisent aussi drastiquement leur production au Japon depuis quelques jours. (avec AFP)
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