Le diesel en chute libre
La fin des véhicules diesels neufs est-elle programmée ? Si l’on se réfère aux dernières données publiées par AAA Data, elle approche à grands pas. Alors que chaque mois, la proportion des ventes des véhicules particuliers diesels ne cesse de reculer, août 2019 a été tout particulièrement terrible pour cette motorisation. Certes le marché du neuf accuse un repli de 14,05 % à 129 259 unités sur la période, mais les ventes de diesel sont franchement affectées. Avec 39 752 unités, les VP diesel chute ainsi de 33,3 % par rapport au mois d’août 2018.
Cette motorisation ne représente plus que 30,75 % des immatriculations sur le mois. Les mesures incitatives pèsent de plus en plus sur les ventes de diesel, à tel point que, depuis le début de l’année, leur volume a chuté de 18,13 % par rapport à l’année dernière pour atteindre, en cumulant les 8 premiers mois, 33,91 % de parts de marché.
Les automobilistes ont privilégié les véhicules émettant moins de CO2 pour ne pas être pénalisés. Parmi ceux-là, les motorisations essence, bien qu’en recul, affichent le plus gros des ventes avec 78 215 immatriculations pour un repli de 4,6 %. Ains, 80 246 des immatriculations concernent des véhicules émettant de 20 à 116 g/km, seuils pour lesquels ne sont appliqués ni bonus ni malus.
2 143 véhicules rejetant moins de 20g/km ont trouvé preneur pour bénéficier du bonus de 6000 euros, prévu par le gouvernement. Ces derniers correspondent notamment aux motorisations 100 % électriques, dont les ventes affichent une progression conséquente sur le mois. En effet, avec 2 092 immatriculations, les véhicules électriques enregistrent une progression de 46,6 %. Ils ne représentent néanmoins toujours qu’une petite part de marché, à 1,62 %. Les hybrides gagnent également du terrain avec une progression de 20,22% à 8 652 unités.