Croissance à deux chiffres logique pour le marché européen en septembre 2019
Si en août 2019, le marché européen avant subi la comparaison très désavantageuse par rapport à la même période de 2018, boostée par l’imminence du cycle WLTP, tout l’inverse se produit en septembre 2019. Alors que, un an plus tôt, la demande européenne digérait la mise en place du nouveau cycle, produisant un recul de 23,5 % en 2019, la demande affiche logiquement une croissance de 14,5 % cette année. Ce sont 1,2 million d’unités qui ont été écoulées en ce mois de rentrée 2019, avec pour tous les pays sauf la Bulgarie, des croissances souvent à deux chiffres.
Les cinq marchés les plus importants en termes de volume n’ont pas été en reste, à commencer par l’Allemagne (+22,2 % et 244 622 unités) l’Espagne (+18,3 % et plus de 80 000 unités), la France (+16,6 % et 173 443 ventes), ou encore l’Italie (+13,5 % et 142 136 VP neufs.) Seul le Royaume-Uni, Brexit oblige, n’affiche pas une performance à cette hauteur avec 343 255 ventes, soit une légère hausse de 1,3 %.
Une croissance de près de 30 % pour Renault
Selon les données de l’ACEA, cette dynamique en trompe-l’oeil a toutefois profité à presque tous les groupes automobiles. Avec, en tête, Volkswagen dont les immatriculations ont explosé de 47 %. Toutes ses marques ont affiché de très fortes croissances, la palme revenant à Porsche, très en difficulté l’an passé à cause du cycle WLTP. La marque de luxe peut se targuer de présenter une hausse de 252 % à plus de 6 500 unités contre 1 900 à la même période de l’an passé. A noter également la belle performance de Seat, pourtant peu impacté l’an passé, avec une augmentation de 56,4 % à plus de 33 300 unités. Autre beau dynamisme à souligner, celui de Renault, dont les ventes se sont accrues de 28,1 % à près de 121 500 VP neufs, et ce, grâce à la bonne santé de la marque au losange (30,8 % et près de 84 500 unités) mais aussi de Dacia (+22,8 % et 36 668 unités).
Sans égaler son concurrent, PSA a toutefois affiché une hausse de près de 4 % à plus de 205 000 ventes. La dynamique a surtout été enclenchée par Citroën dont la croissance a atteint 12,4 % à près de 49 000 unités, mais aussi par DS, qui avec près de 4 000 ventes a bénéficié d’une augmentation de 30,5 %. Ces différences de performances entre les deux groupes français restent toutefois plutôt logiques, car, pour rappel, Renault avait bien plus souffert par rapport à PSA lors du passage au cycle WLTP.
FCA se ressaisit, artificiellement
Parmi les autres performances positives à noter, celle de FCA, qui ici encore, avait bien souffert l’an passé à cette période. La croissance a atteint 13,6 % avec 68 264 unités. Toutes les marques ont profité de ce dynamisme, à commencer par Fiat (+11,1 et plus de 48 000 unités), Jeep (+20,1 % et 11 500 ventes) mais aussi Alfa Romeo (+31,5 % et près de 4 000 unités).
Sans oublier Mazda (+13,3 %), Volvo (+10,9 %) ou encore Ford (+8,7 %) et Daimler (+7 %). En revanche, quelques marques ont souffert en ce mois de rentrée 2019 dont Nissan (-5,7%), Jaguar Land Rover (-2,7 %), Mitsubishi (-2,7 %), Honda (-4,8 %) ou encore BMW (-0,1 %).
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