Volvo, un raisonnement par induction
"La recharge par induction offre un énorme potentiel. La technologie sans fil constitue une méthode performante, confortable et pratique de transfert d'énergie. L'étude indique aussi qu'elle est sûre", souligne Lennart Stegland, vice-président de Volvo Cars en charge des systèmes de propulsion électrique, dans un communiqué, avant d'ajouter : "Il n'existe pas encore de norme commune en matière de recharge par induction. Nous allons poursuivre nos recherches et évaluer la faisabilité de cette technologie pour nos projets de modèles hybrides et électriques."
Le problème de la norme n'est pas à prendre à la légère, car aucune étude ne faisant autorité n'a encore été publiée, notamment sur le risque sanitaire pour le corps humain. Cependant, il convient de ne pas s'égarer dans le principe de précaution, car la recharge par induction a une longue histoire, y compris dans l'automobile. Ce procédé est même déjà exploité depuis plusieurs années à Séoul (le célèbre bus du zoo de Gwacheon) ou sur le campus américain de Google (avec la société Evatran), par exemple. En outre, d'autres constructeurs mènent aussi des recherches sur ce procédé, on pense naturellement à Renault et Qualcomm, avec leur "pilote" à Londres, ou à Toyota.
Toujours est-il que Volvo affirme que "d'après les tests, la Volvo C30 Electric peut être complètement rechargée sans câble d'alimentation en deux heures et demie". Rappelons que le programme Flanders' Drive, réunissant le Centre de Connaissances de l'industrie automobile en Flandre, Volvo, Bombardier Transport, Van Hool ou encore Inverto, possède aussi un volet pour la recharge par induction des bus et des poids lourds. Dans un premier temps, c'est sans doute le secteur qui sera le plus porteur pour la recharge à induction, technologie dont le développement sera encore freiné par son coût élevé, notamment au plan des infrastructures.
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