Volvo étrangle un CO2, encore résistant
La Fédération européenne du transport et de l'environnement (T&E) se demande, dans un récent rapport, quel est le niveau de propreté des véhicules européens. Pour y répondre, elle prend en compte les échéances passées et futures de la législation européenne et les compare aux flottes de 15 grands constructeurs, qu'ils soient européens (PSA, Renault, Volkswagen, BWM…), américains (GM, Ford) ou asiatiques (Toyota, Hyundai, Mazda…). Et c'est le suédois Volvo qui se place en tête des constructeurs automobiles en termes de réduction des émissions de CO2 (-9,3%).
"L’objectif est de descendre à une moyenne de 95 g de CO2 par kilomètre sur toute notre gamme automobile dès 2020. En théorie, c’est tout à fait faisable mais un tel résultat dépend beaucoup des développements de la législation et de la demande du marché. En outre, l’Union européenne envisage d’imposer une nouvelle méthode de calcul des émissions de CO2, ce qui, là aussi, aura un certain impact sur notre plan" explique dans un communiqué Peter Mertens, vice-président senior, Recherche et Développement, chez Volvo Car Corporation.
Diminution accélérée
Dans une perspective globale, on peut constater, en 2010, une réduction des émissions de 3,7 %, pour une moyenne de 140,3 g. Une tendance qui suit une belle progression entamée dès 2007. En effet, avant cela, et à partir de 2000, on constatait une diminution plus lente, de l'ordre de 1,2 % par an. Dans la moyenne des flottes, Fiat reste en tête, avec une moyenne de 126 g, suivi par Toyota (130 g) et PSA (131 g). Volvo, malgré sa progression, est avant-dernier avec une moyenne de 157 g, juste devant Daimler, à 161 g. (voir tableaux)
Parmi les autres constructeurs, notons la progression du groupe Hyundai mais aussi Ford et GM qui sont d'ores et déjà sous la barre des 140 g avec, respectivement, 137 g et 139 g. En revanche, Honda et Mazda ont vu leurs émissions augmenter.
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