Volvo doit mieux faire en France

Au 1er semestre Volvo a réalisé 6 032 ventes en France (+ 10,4 %), portée par le trio XC60 (1 811 unités), gamme V40 (2 637) et V60 (999), pour une part de marché de 0,6 %, nettement en retrait par rapport à la part de marché européenne de la marque (1,4 %). Si l’objectif de 13 000 ventes en 2014 est confirmé, Yves Pasquier-Desvignes, président de Volvo Car France depuis deux mois, voit déjà plus loin en visant 1 % de pénétration d’ici 2020. Par rapport à cet objectif, l’arrivée du nouveau XC90 ne sera pas déterminante et ce modèle reste surtout attendu pour son effet en termes d’image de marque. Idem pour les solutions hybrides car Yves Pasquier-Desvignes estime que seule une action du législateur pourrait permettre à ce marché de se développer. En revanche, sans pouvoir compter sur un élargissement de sa gamme vers les segments A, B et C, ni sur la fidélisation des possesseurs de C30, Volvo dispose de plusieurs leviers pour renforcer ses ventes. Un développement du réseau, avec 15 nouveaux points de vente et le déploiement de la norme Volvo Retail Experience, est ainsi programmé (voir sur journalauto.com). Par ailleurs, si la marque doit consolider ses positions fortes sur le segment des flottes, elle doit aussi faire beaucoup mieux sur celui des particuliers, qui ne représente que 28 % de ses ventes. “Insuffisant, surtout quand on sait que ce canal rime aussi avec des marges plus généreuses”, tranche Yves Pasquier-Desvignes. Enfin, “malgré des moyens limités”, Volvo doit se distinguer par sa communication et Yves Pasquier-Desvignes donne d’ores et déjà rendez-vous pour une présentation décalée du XC90 au Mondial.