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Véhicule du mois : le BMW X4

Publié le 5 septembre 2018

Par Tanguy Merrien
3 min de lecture
Dans les showrooms depuis le 12 juillet, la deuxième génération du X4 a été remise aux goûts et technologies du jour. De quoi revenir dans la course et entretenir la belle dynamique de la famille X, qui représente aujourd'hui 35 % des ventes de BMW.

 

Après le X3 en novembre dernier, BMW renouvelle logiquement son X4. Précurseur en 2014, comme le X6 en 2008, ce SUV coupé est aujourd'hui plus que chahuté par le Mercedes GLC Coupé. BMW devait réagir pour replacer dans la course celui qui a créé ce segment de marché. Contrairement à la première génération, lancée en 2014 à l'occasion du facelift du X3 de l'époque, le X4 millésime 2018 entame un vrai cycle de vie. Malgré sa courte carrière, la première génération a été un succès avec plus de 200 000 ventes à travers le monde. Pour l'anecdote, porté par le succès surprise du X6, le X4 avait enregistré un nombre record de précommandes qui tient toujours.

 

Dans l'Hexagone, les immatriculations du modèle ont atteint 10 298 unités, avec sa meilleure année en 2016 où 2 879 X4 avaient trouvé preneur. Un modèle qui, depuis qu'il est associé au X3, a représenté 37 % des ventes de la doublette. Deux modèles logiquement indissociables car ils partagent l'ensemble de leurs bases technique, la plateforme CLAR, et technologique avec des Adas et une connectivité de pointe. A ce sujet, l'année 2018 marque d'ailleurs le 20e anniversaire du BMW ConnectedDrive.

 

Caractère plus sportif

 

Logiquement, le X4 se montre donc plus généreux avec des mensurations revues à la hausse. Si la longueur (+8,1 cm), l'empattement (+5,4 cm) et la largeur (+3,7 cm) progressent au bénéfice des passagers et du coffre, la hauteur perd 3 cm au service de la silhouette. Si à l'avant les traits sont quasi identiques à ceux de son cousin X3, la personnalité du SUV coupé s'exprime avec une ligne de toit plus fuyante et un arrière redessiné, arborant la nouvelle signature stylistique de la marque. Sous le capot, le X4 offre sept motorisations avec trois blocs essence (de 184 à 354 ch, de 163 à 206 g/km) et quatre diesel (de 190 à 326 ch, de 142 à 173 g/km), toutes associées à la transmission xDrive. Autant de mécaniques homologuées avec le cycle WLTP, annonçant donc, pour l'heure, des émissions en cycle NEDC corrélé.

 

Les points communs sont donc nombreux avec le X3, mais les différences également, à l'image de celles qui différencient une berline et un coupé. Le caractère sportif du X4 est plus affirmé avec, de série, la suspension DirectDrive avec des amortisseurs plus fermes. La direction DirectDrive fait aussi partie de la dotation de série avec sa démultiplication variable. Les variantes M Sport bénéficient également d'un différentiel autobloquant électronique. Ainsi, les 3 000 euros supplémentaires demandés pour un X4 peuvent être ramenés à 1 300 euros à équipement équivalent.

 

38 % des ventes à pro

 

Une philosophie plutôt sportive qui séduit également les professionnels. En effet, jusqu'ici, 38 % des ventes du X4 ont été réalisées auprès d'une clientèle professionnelle. Et BMW veut que cela dure en proposant la finition Business Design aussi bien avec des motorisations essence que diesel. Pour ceux qui seraient intéressés par une version électrifiée, pour l'heure rien n'a officiellement été annoncé, mais la trajectoire du X3, avec une version iPerformance PHEV annoncée pour 2019 et une version 100 % électrique en 2020, peut laisser penser que, si la demande est là, le X4 pourrait rapidement goûter aux joies de l'électrification.

Christophe Jaussaud

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