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Constructeurs

Un constructeur russe cherche des pièces en Iran

Publié le 3 mai 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
A la suite de l'embargo qui touche la Russie, un constructeur du pays, dont le nom n'a pas été dévoilé, a demandé à l'Iran de lui fournir des composants essentiels qu'il ne peut plus trouver.
Un constructeur russe chercherait à acheter des pièces en Iran.

Selon un responsable de l'Association iranienne des fabricants de pièces automobiles (IAMPA), cité lundi 2 mai 2022 par l'agence officielle Irna, le constructeur automobile russe a sondé les fabricants iraniens de pièces et d'équipements sur la possibilité d'approvisionner ses lignes de production.

 

"Compte tenu de la demande de coopération du constructeur automobile russe avec les équipementiers iraniens, les constructeurs qui ont la capacité de fournir la partie russe en termes de qualité et de quantité de production, peuvent tenter leur chance pour une présence sur le marché de ce voisin du nord", a déclaré Hossein Bahreinian.

 

Les systèmes de freinage antiblocage hydrauliques, les servomoteurs de freinage du maître-cylindre, les capteurs ABS, les ceintures de sécurité, les airbags, les climatiseurs, les capteurs d'oxygène, les thermostats et les systèmes de lève-vitre font partie des pièces demandées par le constructeur automobile russe, a-t-il précisé.

 

Certains composants automobiles fabriqués en Iran, tels que les systèmes de refroidissement du moteur, les suspensions et les pièces moulées, ont été exportés vers le marché russe ces dernières années.

 

A lire aussi : Renault négocie la cession d'Avtovaz à un institut scientifique russe

 

La guerre en Ukraine a bouleversé la production automobile en Russie. Plusieurs fabricants mondiaux ont interrompu les livraisons vers la Russie, tandis que d'autres ont été contraints de suspendre la production en raison d'une pénurie de composants. De nombreux constructeurs ont annoncé l'arrêt de la vente de composants ou de voitures à la Russie, à l'instar d'Audi, Honda, Jaguar ou Porsche. D'autres ont annoncé l'arrêt de la production, comme Stellantis, Renault, BMW, Ford, Hyundai, Mercedes, Volkswagen ou Volvo.

 

Les usines d'AvtoVaz (groupe Renault), le premier producteur de voitures en Russie, employant des dizaines de milliers de personnes, sont quasiment à l'arrêt en raison d'une pénurie de composants importés. Le groupe Renault, après avoir annoncé l'arrêt de son usine de Moscou, évalue désormais les options de retrait du pays, où il est particulièrement exposé. (avec AFP)

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