Un bilan 2013 contrasté pour General Motors
Certes, General Motors a affiché des résultats financiers moins bons qu'attendu, mais il n'y a pas péril en la demeure avec un bénéfice net de 3,8 milliards de dollars (environ 2,8 milliards d'euros), en baisse de 22,4%. Néanmoins, le géant américain a dégagé 8,6 milliards de dollars avant impôt, contre 7,9 milliards un an auparavant. Le chiffre d'affaires global s'élève quant à lui à 155,4 milliards de dollars sur l'année, en croissance de 2,03%, alors que les projections tablaient sur 155,81 milliards.
Cette performance en demi-teinte, selon les analystes, est attribuée à "des charges liées aux difficiles décisions stratégiques prises pour améliorer la compétitivité future du groupe sur les marchés clés". Le constructeur parle ainsi du retrait de Chevrolet du marché européen qui représente une charge exceptionnelle nette de 700 millions à un milliard de dollars, ventilée sur le dernier trimestre 2013 et les deux premiers de 2014.
Puis, toujours en Europe, les comptes d'Opel ne sont pas encore revenus dans le vert même si les choses s'améliorent. L'arrêt de la production en Australie à l'horizon 2017, annoncée il y a quelques semaines, fait sans doute aussi partie des provisions passées par GM.
Quid de l'année à venir ? La direction du groupe s'est gardée de se livrer au jeu des prévisions. Elle a toutefois averti que la situation se solderait certainement par des "restructurations lourdes", sans apporter plus de précisions. On peut craindre, par exemple, que les sites de production coréens, qui alimentaient l'Europe en Chevrolet, soient les prochains à être redimensionnés.
Il y a quelques semaines, GM a perdu sa seconde place mondiale au profit du groupe Volkswagen. Pourtant, avec 9714652 véhicules vendus, le groupe parvenait à accroître ses volumes de 4% par rapport à 2012, signant au passage un record avec Chevrolet, qui a totalisé 4984126 unités.
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