Toyota ouvre un centre de recherche en Chine

La nouvelle est venue d'Akio Toyoda lui-même. C'est dire l'importance du sujet. Le président du groupe Toyota Motor Corporation a annoncé, ce 21 avril 2019, la création d'un institut de recherche à Beijing, en partenariat avec l'université Tsinghua, dont le rôle sera d'étudier l'emploi de l'hydrogène dans l'industrie automobile et celui d'autres technologies vertes susceptibles de résoudre les problèmes environnementaux en Chine.

Présentée par le président de Toyota durant un discours prononcé à l’Université de Tsinghua, l'initiative s'ajoute aux multiples efforts du constructeur japonais destinés à partager davantage de technologies avec la Chine. Une coopération qui a pour but de développer des activités dans le pays, en renforçant les capacités de production et les canaux de distribution des produits badgés Toyota.

L'institut va "coopérer dans la recherche non seulement sur les voitures pour les consommateurs chinois, mais aussi dans la recherche sur l'utilisation active de l'hydrogène pouvant aider à résoudre les problèmes énergétiques de la Chine", a annoncé la compagnie, citée par l'agence Reuters. Cette décision s'inscrit dans la continuité de l'annonce faite, il y a quelques jours par Toyota de proposer aux constructeurs automobiles et aux équipementiers du monde entier d'accéder gratuitement à près de 24 000 brevets sur les technologies EV.

Alors que le vice-président exécutif, Shigeki Terashi, avait récemment confié à Reuters que le constructeur souhaitait devenir un fournisseur de systèmes hybrides de deuxième niveau et qu'il avait déjà reçu des demandes de renseignements de plus de 50 entreprises, Toyota a fait savoir, ce 22 avril 2019 que le groupe a commencé à fournir des pièces de véhicules à piles à combustible aux constructeurs chinois de véhicules utilitaires Foton et SinoHytec, sans donner de détails financiers sur la transaction.