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Constructeurs

Techno parade Mercedes

Publié le 3 février 2012

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Avec deux Classe E hybrides, l’une essence et l’autre Diesel, et un SL plus moderne qu’il n’y paraît, Mercedes cultive parfaitement son héritage et ses ambitions.
Apparu en 1954, le SL est devenu une icône. Mercedes a présenté sa 6e génération qui cache notamment une caisse entièrement en aluminium.

Malgré une belle année aux Etats-Unis, avec des ventes en hausse de 13,3 %, la marque Mercedes-Benz a été devancée par son ennemie intime, BMW. En effet, la marque bavaroise totalise 247 907 véhicules, contre 245 231 frappés de l’étoile. Toutefois sujet à caution car Autodata Corp, l’organisme fournissant les immatriculations aux US, place Mercedes devant avec 261 769 unités et une croissance de 16,4 %. Quoi qu’il en soit, il faut maintenant regarder l’avenir. Et cet avenir se conjuguait de diverses manières sur le stand du constructeur. Ainsi, c’est en première mondiale que Mercedes a dévoilé la 6e génération du SL, à la fois fidèle au formidable héritage de ce modèle et complètement dans l’air du temps technologique. En effet, en plus d’offrir une caisse entièrement en aluminium, qui lui permet de perdre entre 140 et 125 kg sur la balance, ce coupé à toit escamotable recèle les tout derniers équipements maison et des mécaniques de pointe. Au lancement, un V6 de 306 ch et un V8 de 425 ch seront montés sous le capot des SL 350 et SL 500.

A chaque continent son hybride

Bien qu’efficients, ces blocs ne feront pas aussi bien que les deux Classe E hybrides également présentées à Détroit. En effet, la E 300 BlueTec Hybrid, associant un bloc Diesel et l’électricité (moteur de 20 kW dans la boîte), se contente de 4,2 litres aux 100 km, pour des émissions de CO2 de 109 g/km. C’est 15 % de moins que la E 250 CDi qui dispose du même moteur thermique développant 204 ch (4,5 l et 119 g/km). Si cette première hybride est réservée à l’Europe, l’autre, la E 400 Hybrid, l’est aux Etats-Unis et à l’Asie. Elle marie le même moteur électrique de 20 kW au bloc V6 de 306 ch. Ces deux modèles s’appuient sur la technologie qui équipe déjà la S 400 Hybrid. Comme de coutume, l’arrivée de ces modèles annonce une belle lutte, en tout cas aux Etats-Unis, avec les autres constructeurs Premium allemands puisque BMW et Audi vont lancer leur Série 5 et A6 hybrides essence.

Smart ne renonce pas

Quant à Smart, la performance n’est toujours pas au rendez-vous avec seulement 5 208 unités (- 12,1 %) vendues en 2011. Cependant, le travail engagé par le groupe, en reprenant notamment la distribution à Roger Penske, devrait payer dans le futur. De plus, l’élargissement annoncé de la gamme, grâce à l’accord avec Renault, sera sans doute salvateur. Pas sûr que l’on retrouve un jour le concept Smart for US sur le marché, mais il symbolise cette promesse d’un véritable retour aux affaires américaines.
 

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