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Constructeurs

Renault comptera parmi les fondateurs de la Software République

Publié le 15 janvier 2021

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
A une date encore inconnue, une infrastructure au rayonnement mondial sera créée en France pour porter les sujets technologiques du futur. Renault fera partie de la première vague, comme l'a indiqué Luca de Meo, le directeur général du groupe français.
Luca de Meo durant la présentation du plan Renaulution, le 14 janvier 2021.

 

Renault s'est engagé dans la création d'une nouvelle infrastructure baptisée Software République. L'information a été dévoilée, le 14 janvier 2021, lors de la présentation de plan stratégique orchestrée par Luca de Meo, le directeur-général du groupe. Un vaste projet dont les détails n'ont pas été révélés, mais qui implique d'autres grands industriels français au rang desquels les groupes Dassault Systèmes, Orange, Atos et STMicroelectronics.

 

Dans le cadre de ce "laboratoire à ciel ouvert où il sera possible de mener des expériences avec des véhicules", comme l'a introduit Luca de Meo, le constructeur pourra collaborer plus étroitement avec ses partenaires. Un élan de coopération qui sera renforcer par l'aménagement d'une surface totale de 100 000 m2 dédiée à l'hébergement des ingénieurs de toutes les entreprises inscrites dans le programme. Les actuels collaborateurs de la Software Factory de Renault seront également de la partie.

 

"Nous souhaitons adoptée une approche écosystémique pour cette Software République", a expliqué le patron du groupe Renault. Seront donc accueillis des géants mondiaux et des entreprises capables de mener des projets dans divers domaines tels que les mégadonnées, la cybersécurité et les systèmes d'infodivertissement entre autres. Et l'automobile ne sera pas le seul territoire d'exploration. Les membres fondateurs souhaitent se pencher sur les industries de la défense, de l'aérospatiale ou encore de l'agriculture.

 

Ne manquant pas d'employer le terme de "souveraineté", comment ne pas y voir un enjeu national derrière cette structure dont la date de démarrage opérationnel n'est pas encore connue. Pour Renault, la Software République participera à la transformation du groupe. Cette décennie doit en effet voir le groupe de Boulogne-Billancourt passer d'une société qui intègre la technologie dans les véhicules à une société qui intègre le véhicule à la technologie.

 

Google fera son apparition sur la Megane-e

 

Parlant de technologie, Luca de Meo a confirmé que l'accord signé avec Google à la veille du Mondial 2018 verra sa première concrétisation en fin d'année, comme le prévoyait d'ailleurs le calendrier fixé. A sa sortie planifiée à l'automne, la Renault Megane-e sera dotée de la nouvelle interface d'infodivertissement développée par le géant californien. MyLink, c'est son nom, devrait être un produit de masse inédit dans l'environnement automobile.

 

Au menu, Renault annonce une intelligence artificielle capable de personnaliser les fonctionnalités selon l'usage fait par le conducteur, des spécificités de pointe pour les VE, des commandes vocales améliorées, un magasin d'applications (Google Play) dédié à l'automobile et surtout des possibilités de mise à jour continue afin de retarder l'obsolescence des véhicules.   

 

 

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