PSA revoit sa stratégie pour DS en Chine

Le plan de redressement se poursuit pour PSA. Alors que le constructeur a entamé depuis quelques mois une refonte de sa stratégie en Chine, il prévoit de céder ses parts de Capsa, une coentreprise créée avec son partenaire Changan pour déployer la marque DS. "Les deux maisons mères ont l’intention de vendre leurs parts", a déclaré un porte-parole du groupe PSA à l’AFP.

Pour mémoire, PSA a écoulé seulement 262 600 véhicules dans le pays asiatique, bien loin des 400 000 unités visées. Un revers dû à la morosité du premier marché mondial mais aussi à la difficulté du constructeur français à s’implanter à hauteur de ses ambitions.

En effet, le constructeur chinois Changan, partenaire de PSA depuis 2011, et le français avaient signé un accord en 2017 pour installer la marque DS en Chine et plus largement en Asie Pacifique. Formalisé par la création de la coentreprise Capsa et un investissement commun de 500 millions d’euros, cet accord ambitieux prévoyait le lancement d’un nouveau véhicule DS par an sur le marché chinois. Or en 2018, seuls 4 000 véhicules DS ont été immatriculés sur le territoire et les ventes ont même davantage faibli au cours du premier semestre 2019, à 1 800 unités.

Pour autant, le retrait des deux partenaires dans la joint-venture, ne signifie pas que le groupe PSA abandonne sa volonté d’implanter la marque. "Cette opération ne remet pas en cause la présence de DS en Chine", s’est exprimé ce même porte-parole, propos rapporté par l’AFP. Le constructeur français entend se focaliser sur la préparation d’une nouvelle feuille de route pour retrouver une rentabilité à l’horizon 2025 et atteindre les 400 000 immatriculations.