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Constructeurs

PSA-GM : ça s'éclaircit… techniquement

Publié le 24 janvier 2013

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
On commence à y voir plus clair dans les futurs projets de l'alliance PSA-GM. Les deux constructeurs ont annoncé une répartition des rôles dans le développement des modèles qui reposeront tous sur les plates-formes du Français.

 

Quasiment un an après la signature de l'Alliance entre PSA et GM, le 29 février 2012, Steve Girsky, vice-président de GM et président du conseil de surveillance d'Opel, et Philippe Varin, président de PSA, en disent un peu plus sur les projets en cours. Nous connaissions déjà les modèles qui étaient tombés dans la corbeille de l'alliance, mais aujourd'hui, nous avons appris qu'ils seront développés sur les plates-formes du groupe français.

Ainsi, les futurs Zafira et 3008 seront développés sur la nouvelle plate-forme EMP2 du Français, et c'est d'ailleurs ce dernier qui assurera le développement de ces modèles. Cette nouvelle plate-forme modulaire de PSA, devant servir aux futures C4, 308, C5 et autres 508, en remplacement des plates-formes actuelles PF2 et PF3, et dans toutes les versions de carrosseries, sera inaugurée d'ici peu par le nouveau C4 Picasso.

Les petits monospaces citadins tels le Meriva et le C3 Picasso reposeront quant à eux sur la plate-forme PF1 du Français, et seront développés par GM/Opel.

Quant au troisième projet, pour des modèles du segment B, type 208 et Corsa notamment, chaque marque assurera son propre développement à partir de la plate-forme PSA PF1 modifiée, optimisée pour réduire les émissions de CO2. Une gestion des plates-formes qui devrait permettre de faire jouer à plein les économies d'échelle. Puis, même si Opel n'a pas à rougir, c'est plutôt une bonne nouvelle car le Français reste réputé pour ses propositions en la matière.

Cette logique de plates-formes a naturellement fait naître des interrogations quant à la production et plus particulièrement les lieux où ces modèles seront assemblés. Questions sans réponse puisque Steve Girsky y a coupé court : "Nous n'avons rien à annoncer sur le sujet." Cela étant, parions qu'il y aura sans doute des productions communes. Des questions sur l'emploi également, sujet sur lequel Philippe Varin a tenté de dissiper les inquiétudes en affirmant que l'alliance n'aura pas d'impacts négatifs en termes d'emploi chez l'un comme chez l'autre.

Au-delà de ces points, GM et PSA ont annoncé toujours travailler sur l'élargissement éventuel de leur alliance, notamment sur les marchés prioritaires que sont la Russie et l'Amérique latine. Enfin, les deux partenaires ont confirmé leur intention de co-développer une nouvelle génération de petites mécaniques essence s'appuyant sur le trois cylindres (EB) de PSA, découvert notamment sur la 208.

Les deux dirigeants ont également indiqué que l'organisation commune des achats était en bonne voie et attendait l'approbation de toutes les autorités de la concurrence.

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