PSA Aulnay : se reconvertir ou mourir ?
Entre la publication par la CGT d’un rapport de travail interne de PSA, dans lequel le constructeur évoque une possible fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois (93) courant 2014, mais aussi des usines de Sevelnord (Nord) et de Madrid, puis l’entrée au capital de PSA de General Motors en janvier dernier et les paris sur d’hypothétiques – ou prévisibles – collaborations technico-industrielles, les salariés du site d’Aulnay sont pour le moins dans l’expectative.
Les syndicats semblent se raccrocher à l’intervention du nouveau Président François Hollande sur le dossier. Durant la campagne, le candidat socialiste avait alors affirmé qu’il n’accepterait aucun plan social sans réagir. “Monsieur Hollande nous a donné sa parole. On espère qu'il la tiendra et qu'il pèsera de tout son poids pour garantir l'avenir d'Aulnay”, confiait même Bruno Lemerle, représentant CGT chez PSA, la semaine dernière au quotidien Les Echos.
Si PSA n’a pas encore annoncé officiellement ses intentions, Gérard Gaudron, député UMP de Seine-Saint-Denis, exhorte quant à lui à une “anticipation de toute menace sur les sites de production” par la mise en place d’un “comité d'anticipation industrielle". Dans le cas présent, le député va même plus loin.
“L'engagement pris par le groupe PSA est de produire la C3 jusqu'en 2014. En revanche, aucun nouveau modèle n'est programmé par le site d'Aulnay après cette date. Si la remplaçante de la C3 n'y était pas produite, les atouts industriels du site et les compétences de ses personnels doivent permettre à PSA d'envisager une reconversion permettant la préservation de l'emploi des salariés actuels”, a-t-il évoqué dans son rapport remis à notre désormais ex-ministre de l'Industrie, Eric Besson.
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