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Constructeurs

PSA adapte son outil industriel au défi électrique

Publié le 21 novembre 2019

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Grâce à un investissement de 10 millions d'euros, l'usine PSA de Tremery (57) a inauguré une ligne d'assemblage de moteurs électriques. Elle devient ainsi le seul site du groupe à fabriquer tous les types de motorisations.

 

Proposer une version électrifiée, soit électrique ou hybride rechargeable, pour l’ensemble de sa gamme de véhicules et ce, d’ici 2025, voici la promesse souvent répétée de PSA. Mais pour tenir cette promesse, encore faut-il adapter l’outil industriel. C’est justement tout le but d'un des derniers investissements massifs conssentis par PSA. Le groupe a débloqué une enveloppe de 10 millions d’euros pour préparer son usine de Tremery (57), dans l’est de la France, à la transition électrique à marche forcée, d’ailleurs très souvent dénoncée par son patron Carlos Tavares, également à la tête de l’ACEA. 

 

Dix mois de travaux ont été nécessaires pour installer cette ligne d’assemblage, faisant de Trémery le seul site au monde pour le groupe PSA capable de fabriquer aujourd‘hui tous les types de motorisations. Un investissement qui a ainsi permis l’inauguration de la ligne d’assemblage des eGPM, comprendre, groupe motopropulseurs électriques, qui équipent les modèles électriques du groupe français aussi bien VP que VUL, dont les Peugeot e-208, e-2008, l’Opel Corsa-e ainsi que le DS3 Crossback e-tense. La nouvelle ligne d’assemblage du site de Trémery aura une capacité de production de 120 000 eGMP en 2020, et grâce à sa conception flexible atteindra 180 000 unités dès 2021.

 

Produire à terme pour d’autres constructeurs

 

A terme, la capacité de production de l’usine devrait toutefois prendre une ampleur toute autre. Grâce notamment aux activités de la coentreprise Nidec PSA e-motors, créée en 2017 avec Nidec Leroy-Somer, le groupe ambitionne une capacité de production portée à 900 000 moteurs électriques destinés aussi bien aux 100 % électriques qu’aux hybrides du groupe, mais aussi à ceux d’autres constructeurs.

 

Cette transformation marque en tout cas un tournant dans l’histoire du site de Tremery, qui a longtemps été la plus importante source de fabrication de moteurs diesel au monde, tous constructeurs confondus. L’usine a produit 1,75 million de moteurs thermiques l’an passé et 980 000 boîtes de vitesses grâce à une équipe de 2 500 salariés. Ce volume diminuera toutefois à 1,6 million d’unités dès cette année, du fait de la baisse des motorisations diesel. Depuis sa création en 1979, le site de Trémery a produit près de 50 millions de moteurs thermiques, à la fois diesel et essence.

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