Patrick Gourvennec, directeur général d'Automobiles Hyundai France
JA. Quelle est votre stratégie ?
PG. Il faut augmenter les ventes par site, donc la rentabilité des opérateurs, et leur capacité à investir pour la marque. Cela passe par le volume, mais aussi par l'après-vente. L'AV. marche plutôt bien car nos clients sont fidèles, notamment ceux des SUV qui sont de bons consommateurs de pièces. Nous avons aujourd'hui un parc roulant de 180 000 véhicules, dont 100 000 SUV. Cela nous aide beaucoup pour couvrir les frais fixes. Le taux de couverture des frais fixes n'est pas encore important. Pour ceux qui sont installés depuis environ 5 ans, il est de 80 %. La 2ème contribution, c'est le VO. Ceux qui ont eu une bonne activité en 2008 et en 2009, sont ceux qui ont eu la meilleure profitabilité, c'est flagrant.
JA. Côté profits, on annonce pourtant des résultats très modestes…
PG. L'année 2008 a été très compliquée pour Hyundai et 2009 a été une année de consolidation. Tout le monde a nettoyé les écuries. Nous n'avons eu que très peu de casse et la rentabilité sera positive sur l'ensemble du réseau. Aujourd'hui, les analyses de la Société Générale montrent que nous avons un réseau qui tient la route, qui a bien gagné de l'argent avant la crise, qui est bien structuré et à taille humaine.
Notre parc roulant va augmenter pour atteindre environ 260 000 véhicules d'ici 2 ans. Cela va contribuer à améliorer les profits. L'évolution du mix également. Un exemple : l'an dernier, nous faisions 41 % de nos ventes avec l'i10. Depuis le début d'année, nous faisons 17 à 20 % avec ce modèle. Le niveau des marges change. Je vise 2 % de rentabilité en 2012.
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