Pas un jour sans une ligne… suite
"Jamais les perspectives n'ont été aussi mauvaises et incertaines"
Chez Volkswagen, Martin Winterkorn a démenti la rumeur concernant 25 000 intérimaires, rappelant simplement que 750 postes étaient concernés. Toutefois, le patron du groupe, aurait annoncé à de nombreux dirigeants réunis à Wolfsburg, que "nous n'allons pas être épargnés par de sévères entailles (…) Nous allons, dans un premier temps, réduire nos investissements structurels et nos capacités". "Jamais les perspectives n'ont été aussi mauvaises et incertaines", a-t-il conclu. Sûrement le même constat qui a conduit Daimler à fixer à 5 semaines d'arrêts de production autour de Noël. Les sites du groupe seront donc fermés du 11 décembre au 12 janvier. "La crise financière se transforme en crise économique", a indiqué Dieter Zetsche, le patron du groupe, provoquant une chute dramatique sur plusieurs de nos marchés clés ces dernières semaines."
De l'autre côté de l'Atlantique, les nouvelles ne sont pas meilleures. En effet, GM vient encore d'annoncer le licenciement de 1 600 personnes dans trois de ses usines américaines. Quant à son éventuel futur partenaire, Chrysler, après 1 800 suppressions annoncées dans son usine de Toledo, c'est 5 000 postes supplémentaires qui vont être supprimés. Le constructeur a annoncé qu'il voulait réduire d'1/4 ses effectifs d'administratifs et d'intérimaires et précise qu'il compte sur des départs volontaires dès le mois de novembre, mais si le nombre n'est pas atteint cela pourrait conduire à des licenciements secs en décembre. Pour ceux qui en doutaient encore, la crise est bien là.
Photo : PSA et Renault vont respectivement réduire leur production européenne de 30 et 20 % grâce à de mesures de chômage technique. L'usine de Mulhouse, qui produit notamment les 308 et C4, en plus de fermer ses portes pendant 14 jours va perdre 300 intérimaires.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.