Nissan ne trouve pas de remplaçant à Carlos Ghosn
Toujours pas d'issue à la succession de Carlos Ghosn à la tête de Nissan. En effet, le constructeur japonais a échoué ce lundi à nommer un remplaçant. Nissan souhaitait le choisir parmi les administrateurs restants après les révocations de Carlos Ghosn et de son bras droit, Greg Kelly.
Mais le conclave de trois personnes chargé de proposer un nom, dans lequel figure un ex-responsable de Renault, n'a pas réussi à s'entendre. "Le conseil a pris acte de la poursuite des discussions du comité", a expliqué Hiroto Saikawa, appelant à ne pas agir "dans la précipitation".
"Nous n'avons pas d'échéance précise en tête. Même si la décision n'est pas prise d'ici fin mars, je pense que cela ne pose pas problème", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège du groupe à Yokohama.
Pour le dirigeant japonais, la priorité est de "renforcer la gouvernance du groupe, dont l'affaire a révélé les lacunes. Un comité spécial a été créé, il devra fournir des recommandations dans les mois à venir, et c'est sur cette base que pourra se tenir une assemblée générale". Une assemblée générale demandée par Thierry Bolloré, le patron par intérim de Renault.
"Je veux aller de l'avant tout en écoutant notre partenaire Renault, mais finalement c'est nous qui sommes responsables de la gouvernance de Nissan", a-t-il précisé. Une gouvernance toujours sensible dans les deux camps.
D'ailleurs, Renault et le gouvernement français travailleraient sur l'après Carlos Ghosn. Selon Le Figaro, Jean-Dominque Sénard, qui va bientôt quitter Michelin, serait l'homme idoine pour le gouvernement. (avec AFP)
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