S'abonner
Constructeurs

Nissan à l'assaut de l'autopartage en entreprise

Publié le 24 juin 2015

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
La marque lance Nissan Car Sharing, soit une offre d'autopartage à destination des entreprises. Une solution qui vient faire concurrence aux loueurs longue durée.

La technologie fait un pas de plus dans le modèle économique de Nissan. A l'initiative de la direction nationale, la marque a mis au point une offre de service allant dans le sens des nouvelles tendances en matière de mobilité. Nommée "Nissan Car Sharing", il s'agit de proposer une alternative aux gestionnaires de flotte, en leur mettant à disposition un système d'autopartage au sein des entreprises.

Au terme d'une année de développement, dont quatre mois de pilotage avec de grandes entreprises, dont le cabinet Roland Berger et un groupe bancaire français, Nissan donne libre accès à ce service innovant qui entend contribuer à réduire l'impact des flottes automobiles sur le bilan financier des sociétés.

"Nous travaillons à la carte, en fonction des besoins du client, assure Paolo Colurcio, le directeur des ventes sociétés de Nissan West Europe et artisan de ce projet. Nous définissons la taille de sa flotte et les véhicules à mettre en service." A noter que l'ensemble de la gamme Nissan, dont VUL, mais aussi Infiiniti, est éligible à Nissan Car Sharing.

Un accord majeur au dernier trimestre

Le système repose sur une plate-forme de réservation en ligne, de gestion des droits d'accès et de suivi de l'état du parc, développée par Nissan et un partenaire intégrateur dont le nom n'a pas été communiqué. De plus, Nissan a constitué une équipe de support, disponible en permanence pour accompagner les clients dans cette évolution technologique. "Notre priorité est donnée à la satisfaction des utilisateurs", répète à l'envi Paolo Colurcio.

D'ici à la fin de l'année, Nissan doit signer un accord avec un partenaire stratégique pour donner plus de souplesse à Nissan Car Sharing. Nombreuses sont les hypothèses : on peut regarder du côté de la plate-forme de gestion, à l'instar de ce que PSA Peugeot Citroën a réalisé avec Orange l'an passé, on peut aussi plus aisément suivre la piste de l'intégration de Renault à l'éco-système. Ce qui ferait davantage sens, notamment en termes de visilibilté, surtout que Nissan veut exporter ensuite le concept.

Des services à l'étude

Quoi qu'il en soit, Paolo Colurcio avance regarder des pistes d'évolution, sur le plan du contenu de services. La prise en charge des données de maintenance (préventives ou curatives), celle des cartes carburant, mais également l'assurance adaptative, le nettoyage ou le covoiturage comptent parmis les idées du directeur des ventes entreprises de Nissan West Europe.

Les premiers retours d'expérience font état d'une baisse de 20 à 30% des frais de gestion de la mobilité des collaborateurs chez Roland Berger. A titre de comparaison, le cabinet rapporte un coût au kilomètre de 0,30€ avec Nissan Car Sharing, contre 1,10€ en taxi. Et les loueurs traditionnels ne rivalisent pas beaucoup plus. Reste encore à faire adhérer les entreprises, ce qui peine à se produire en France.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle