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Constructeurs

Marchés occidentaux : les Chinois s'y préparent

Publié le 19 décembre 2017

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Plusieurs constructeurs ont axé leurs stratégies autour du véhicule propre pour investir massivement les marchés automobiles occidentaux. Si des obstacles demeurent, certains pensent savoir comment les contourner…
Plusieurs constructeurs ont axé leurs stratégies autour du véhicule propre pour investir massivement les marchés automobiles occidentaux. Si des obstacles demeurent, certains pensent savoir comment les contourner…

 

Après avoir fait leurs preuves sur leur marché local, les constructeurs chinois se disent enfin prêts à investir les marchés occidentaux. Great Wall, Geely ou encore GAC Motor ont fait d'énormes progrès en termes de technologies et marketing, et se disent prêts à convaincre une clientèle occidentale, notamment avec une offre électrique.

 

"Il existe une certaine arrogance sur ce sujet de la part des occidentaux et je crois savoir que cela va changer", a notamment déclaré Alain Visser, vice-président de Lynk&Co, marque appartenant au groupe Geely, également propriétaire de Volvo et Lotus. Geely a déjà fait connaître ses intentions : investir le marché européen à compter de 2019 en ne commercialisant que des véhicules hybrides et électriques aussi bien via un réseau en propre qu'au travers du Web. De son côté, GAC Motor a déclaré vouloir démarrer la commercialisation de ses produits aux Etats-Unis, en 2019 également.

 

Netflix comme modèle

 

Mais ces constructeurs chinois sont aussi conscients de la difficulté de la tâche. "Aux Etats-Unis par exemple, il existe une certaine méfiance sur les produits fabriqués en Chine. Nos recherches ont aussi démontré que la grande majorité des consommateurs nord-américains pensent encore que la Chine est un pays du tiers-monde fabriquant des produits de basse qualité", a expliqué Jeff Cai, directeur de Power&Associates.

 

Pour contourner ces idées reçues, Lynk&Co a prévu d'ouvrir en propre leurs showrooms. Ainsi, le premier d'entre eux verra le jour à Berlin en 2019 et un second à San Francisco en 2020. Adossés à ces points de vente et évitant aussi des coûts de distribution trop élevés, la marque compte s'appuyer sur les ventes Internet, et imiter en cela la vente par abonnement et sans engagement tel le modèle Netflix.

 

De cette façon, Lynk&Co estime pouvoir écouler, à terme, près de 250000 véhicules par an en Europe et aux USA. De son côté, GAC Motor cible pour l'instant le nord des Etats-Unis pour commencer, où la marque espère commercialiser son premier SUV, connu en Chine sous le modèle Trumpchi GS8. Un nom qu'il faudrait mieux remplacer pour ne pas heurter la sensibilité de certains Américains.

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