L'usine Nissan de Sunderland menacée de fermeture
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Si l'avenir de l'usine Nissan de Barcelone est clair, malheureusement pour les 3 000 employés, celui du site de Sunderland, au Royaume-Uni, n'est pas encore assuré. L'usine est encore menacée de fermeture en cas d'échec d'un accord commercial post-Brexit entre le pays et l'Union européenne.
Dans un entretien accordé à la BBC, Ashwani Gupta, le directeur opérationnel de Nissan (COO), a rappelé que le site n'était pas "viable" si le pays ne parvient pas à un accord de libre-échange excluant l'imposition de droits de douane sur les voitures à l'issue de la période de transition fin 2020. Il souligne que la majorité des acheteurs des voitures fabriquées à Sunderland, qui compte 7 000 employés, viennent de l'Union européenne. Le site, dont la production a débuté en 1984, produit notamment aujourd'hui les Qashqai, Juke et Leaf.
Le Royaume-Uni a quitté l'UE fin janvier 2020 pour entrer dans une période de transition pendant laquelle les deux parties négocient un accord qui devra déterminer leur relation commerciale future. Cette période doit s'achever fin décembre et, malgré l'absence de progrès, Londres refuse de prolonger les négociations au-delà de la fin de l'année, au risque d'un "no deal" potentiellement dévastateur pour l'économie.
Rappelons que Honda a d'ores et déjà annoncé la fermeture de son usine de Swindon, que Nissan n'a pas attribué le nouvel X-Trail à son usine anglaise et plus généralement, en cas de "no deal", la production locale perdrait plus de 30 % selon le SMMT, le CCFA britannique.
Nissan martèle depuis l'automne 2019 que son usine de Sunderland, où le constructeur avait décidé de produire le crossover Qashqai en partant de l'hypothèse qu'un accord aurait lieu, pourrait fermer en cas de "no deal", une éventualité qui devient de plus en plus probable à mesure que l'échéance approche sans progrès notable dans les négociations. (avec AFP)
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