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Constructeurs

L'Ontario se lance dans la voiture autonome

Publié le 30 novembre 2016

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
La province du Canada, haut-lieu de l'industrie automobile, se positionne sur le marché de la voiture autonome. L'université de Waterloo, qui s'est déjà illustrée dans les piles à combustible notamment, Hymer Edwin Group et BlackBerry QNX viennent de lancer un plan à 10 ans.
La province du Canada, haut-lieu de l'industrie automobile, se positionne sur le marché de la voiture autonome. L'université de Waterloo, qui s'est déjà illustrée dans les piles à combustible notamment, Hymer Edwin Group et BlackBerry QNX viennent de lancer un plan à 10 ans.

 

(AFP)

Des voitures autonomes ont pour la première fois circulé lundi sur les routes du Canada dans le cadre d'un projet pilote mené par la province de l'Ontario, qui souhaite s'imposer comme un acteur de premier plan sur ce prometteur marché en Amérique du Nord. Une voiture Lincoln MKZ, surnommée Autonomoose -- jeu de mots entre "autonomous", qui signifie "autonome", et "moose" en référence à l'élan, animal très répandu au Canada --, un autre modèle de cette marque du groupe Ford et un fourgon Mercedes Sprinter ont roulé aux alentours de Waterloo, cœur de l'industrie canadienne de la haute-technologie située au sud-ouest de Toronto.

 

L'Ontario avait mis en place au début de l'année un cadre règlementaire, assorti de financements publics, pour accompagner le développement des voitures sans conducteur, espérant se hisser "comme chef de file mondial sur le marché des véhicules autonomes". Ce projet pilote sur dix ans prévoit notamment la présence d'une personne dans chacune des voitures autonomes pendant le test grandeur nature. Il est dirigé par l'université de Waterloo, le Hymer Edwin Group et BlackBerry QNX, filiale de l'ex-leader du smartphone spécialisée dans les logiciels.

 

Province la plus riche et la plus peuplée du Canada, l'Ontario héberge des usines des plus grands groupes automobiles américains comme Chrysler, Ford, General Motors, ainsi que les japonais Honda et Toyota. "L'écosystème de l'innovation de l'Ontario, comportant les plus grandes grappes des secteurs de l'automobile, de la technologie de l'information et des technologies propres, fait de la province l'endroit idéal pour développer des technologies de rupture, comme ce projet pilote", a estimé dans un communiqué le ministre ontarien du Développement économique, Brad Duguid.

 

Les voitures autonomes sont l'un des secteurs les plus en pointe dans la recherche automobile, les constructeurs rivalisant d'annonces pour présenter des voitures capables de se diriger toutes seules. Outre les constructeurs traditionnels, des géants de l'Internet comme Alphabet (Google) sont également sur les rangs. En août, les premiers taxis sans chauffeur, conçus par la start-up nuTonomy, ont commencé à circuler à Singapour dans le cadre d'un essai à portée limitée, et Uber a lancé depuis mi-septembre un service de location de courte durée de véhicules autonomes à Pittsburgh (est des Etats-Unis).

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