Les véhicules thermiques interdits au Québec en 2035
"Je suis très fier de dévoiler aujourd'hui notre plan pour une économie verte" a lancé François Legault, le Premier ministre du Québec. La Belle Province va ainsi investir 6,7 milliards de dollars canadiens (4,3 milliards d'euros) afin de réduire de 37,5 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, par rapport à leur niveau de 1990. La province vise même la neutralité carbone d'ici 2050.
Parmi les secteurs impactés par ce plan, il y a naturellement l'automobile et les modèles thermiques qui ne pourront plus être vendus sur le territoire en 2035. "C'est réaliste de viser 2035", a déclaré François Legault. Le Québec s'est donné pour objectif d'avoir en circulation 1,5 million de véhicules électriques sur ses routes en 2030.
Le Québec joint ainsi en Amérique du Nord les rangs de la Californie, qui s'est récemment fixé la même année pour interdire les ventes de voitures neuves à moteurs thermiques. Un choix qui a également été fait en Europe avec, par exemple, une interdiction en Norvège en 2025, en Suède et au Danemark en 2030, ou encore en France et au Royaume-Uni à l'horizon 2040.
Plus de la moitié de cet investissement sera consacré à l'électrification des transports, secteur responsable de 43 % des émissions totales de GES de la province. Une électrification vertueuse car 99,8 % de l'électricité québécoise provient de sources renouvelables, dont majoritairement l'hydroélectricité.
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