Les noces d’argent du TDI

C’était au siècle dernier : en 1989, au salon de l’Automobile de Francfort, la marque aux anneaux, qui n’était pas encore celle qu’elle est devenue, dévoilait pour la première fois une Audi 100 équipée d’un moteur 2.5 TDI, un moteur Turbo Diesel à injection directe et régulation entièrement électronique. Le début d’une aventure que même les dirigeants les plus optimistes n’auraient osé espérer. Un quart de siècle plus tard, Audi a produit près de 7,5 millions d’automobiles à moteur TDI dont 600 000 unités pour la seule année 2013. Outre le fait que le TDI soit devenu au fil du temps un succès commercial, il représente aussi un succès technique pour la marque. “Les 25 ans du TDI signifient un quart de siècle de progrès et d’efficience, de dynamique et de puissance, qui a par ailleurs contribué à l’établissement de notre marque dans le segment haut de gamme. Le TDI reste un pilier de notre slogan “Vorsprung durch Technik””, a d’ailleurs fortement insisté Ulrich Hackenberg, membre du directoire d’Audi AG, en charge du développement technique au sein de la marque.

Le Diesel rime encore avec futur

Plus que jamais, Audi mise sur sa technologie pour le futur. Si d’autres ont fait le choix de l’hybridation ou de l’électrique, la marque aux anneaux poursuit dans sa voie, préférant adapter ses véhicules aux besoins de chacun : “D’ici 2030, 20 % des véhicules dans le monde seront électrifiés, mais 80 % seront toujours équipés d’un moteur thermique. C’est pourquoi le TDI restera encore longtemps le premier choix au sein de la marque Audi”, a rappelé Ulrich Hackenberg. Plus qu’un choix, le TDI doit être une solution d’avenir, selon le dirigeant : “Il doit participer à la mobilité du futur.”

En un quart de siècle, Audi n’a pas perdu son temps afin d’améliorer sa technologie. Le TDI a vu sa puissance et son couple augmenter de plus de 100 % par rapport à la cylindrée, tandis que ses émissions polluantes ont chuté pendant la même période. Au cours des dernières années, Audi a réussi une réduction annuelle de 3 % des émissions moyennes de CO2 de flottes de véhicules neufs dans l’Union européenne. “Ainsi, 58 des 156 modèles proposés en TDI au sein de la gamme affichent désormais des émissions de CO2 comprises entre 85 et 120 grammes”, rappelle la marque. En termes de consommation, le TDI 1,6 l de l’Audi A3 Ultra affiche une consommation mixte moyenne de 3,2 l/100 km. Aujourd’hui, toute la gamme Audi, de l’A1 à l’A8 en passant par les Q3, Q5 ou Q7, peut être propulsée par des moteurs Diesel. Ceux-ci vont du 1,6 au 4,2 litres avec une puissance s’étalant de 90 à 385 ch, en passant par le fameux 2.0 TDI, best-seller du genre avec 3 millions d’exemplaires vendus à ce jour, dont 370 000 rien qu’en 2013.

Un futur déjà présent

S’il était important de célébrer vingt-cinq ans de succès, inutile de compter sur Audi pour s’en contenter. Non, la marque allemande, on l’aura compris, compte sur sa technologie pour l’avenir et celui-ci se conjugue déjà au présent : “Le 3.0 TDI Clean Diesel à faibles émissions a été révisé de fond en comble et fixe de nouvelles références. En outre, un nouveau 1.4 l TDI Clean Diesel va faire son apparition sur les modèles compacts. Enfin, pour les moteurs V6 TDI, un compresseur électrique supplémentaire assurera à l’avenir un déploiement assuré de la puissance dès la plage des bas régimes”, promet donc la marque. Et pour couronner le tout, Audi n’a donc pas hésité à saluer l’événement en lançant une série spéciale de l’A7 Sportback avec la version Competition dotée d’un V6 3 litres TDI bi-turbo Clean Diesel dont la puissance a été portée à 326 ch et qui permet à la grande berline de réaliser le 0 à 100 km/h en 5,1 secondes et d’afficher une consommation de l’ordre de 6,1 litres aux 100 km pour des émissions de CO2/km de 162 grammes. On est déjà demain…