Les blocs thermiques intéressent moins en 2019
C'est une étude qui va trouver un écho particulier sur les stands du salon de Genève. Selon le résultat d'un sondage annuel mené par Deloitte auprès de 10 000 consommateurs de sept pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Belgique, Pays-Bas et Autriche) et publié le 4 mars 2019, les motorisations thermiques, diesel et essence, reculent dans les intentions d'achats au profit des énergies alternatives, notamment les électriques et hybrides.
En France, entre 2018 et 2019, les moteurs à combustion ont perdu huit points, à 54 % d'intention d'achat. Le cabinet Deloitte rapporte en effet que les hybrides captent désormais 37 % des projets d'acquisition, les électriques atteignent 5 % et les autres solutions cumulent 4 %, soit un total conjugué de 46 % pour les solutions alternatives, contre 38 % l'an passé. Un score égalé par les Pays-Bas, marché qui a intégré le scope lors de cette édition. Seule l'Italie enregistre une part plus élevée, avec 58 % d'intérêt porté aux alternatives, dont 41 % aux hybrides, 5 % aux électriques et 12 % à la catégorie "autres", bien influencée par le GNV peut-on s'en douter.
L'Allemagne et le Royaume-Uni restent attachés aux moteurs à combustion. Les consommateurs sont 63 % à favoriser cette solution. Toutefois, la domination s'érode. Elle perd 3 points outre-Rhin, où l'hybridation sous le capot intéresse 26 % des futurs acheteurs. En Albion, la chute est vertigineuse (- 10 points). La répartition des projets d'achat se calque d'ailleurs presque sur l'Allemagne, avec 27 % pour l'hybride, 6 % pour l'électrique et 4 % pour les autres énergies.
Avec 23 % d'intention d'achat d'hybrides, 9 % de clients potentiels pour l'électriques et 6 % d'intéressés à des énergies autres, contre 62 % de fidèles aux moteurs à combustion, la Belgique et l'Autriche sont des jumeaux parfaits, dans le bilan statistique édité par Deloitte à l'issu du sondage réalisé en octobre 2018. Il n'y a aucun point de comparaison pour l'Autriche, mais en Belgique cela correspond à un repli de 2 points pour les moteurs essence et diesel.
L'automobile reste importante dans la vie des Européens, à en croire le sondage de Deloitte. Son utilisation quotidienne a d'ailleurs connu une recrudescence dans certains pays, à commencer par l'Italie. Dans la Péninsule, 66 % des répondants déclarent y voir un recours, contre 63 % il y a trois ans. En Allemagne, ils sont 47 %, soit un point de plus qu'il y a trois ans. Dans l'Hexagone, les sondés sont 43 % dans ce cas, en progrès de 2 points sur la période. A l'inverse, le repli se fait sentir chez les Anglais et les Belges, respectivement en perte de 1 point, à 39 %, au cours des trois dernières années et chez les Néerlandais (- 2 pt, à 37 %).
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