Le Maroc croit en l'auto
Le Maroc, un petit coin de paradis, loin de la récession du Vieux Continent ? Désireux d’instaurer un cercle vertueux autour de son économie, Mohammed VI, 1er investisseur de son pays, tient à mener une politique incitative. Une mission séduction auprès des investisseurs, qui bénéficient ainsi, par le biais du fonds Hassan II, d’avantages fiscaux attrayants et d’une implantation sur un marché en pleine expansion.
Une véritable aubaine pour des équipementiers échaudés par la chute du marché européen, et qui espèrent ainsi relever par la même occasion la tête et leurs recettes. Huit d'entre eux ont ainsi saisi l’opportunité de prospérer au Maroc.
Jusqu’à 5 000 emplois dans le câblage
Consolider sa présence au Maroc, une volonté que le groupe Fujikura affiche clairement. Le Japonais, spécialisé dans le câblage, doit investir à hauteur de 158 millions de dirhams (MAD), générant ainsi quelque 3000 emplois. Dans le même secteur, 2000 autres postes seront créés par les sociétés américaines Lear et Delphi. Le secteur climatisation a, lui, été attribué à l’entreprise Denso Thermal Morocco avec une enveloppe financière de 81,4 millions et 22 emplois à la clé. L’entreprise Schlemmer, productrice de gaines de protection, implantée au Maroc depuis 2000, entend créer 14 emplois de plus contre 60 pour sa concurrente et nouvelle venue espagnole, Relats. Outre les groupes souhaitant accroître leurs activités sur le sol marocain, certaines firmes en profitent pour faire leurs premiers pas sur le territoire. C’est le cas de la société de textile automobile espagnole Jobelsa qui, en investissant 68,9 millions, prévoit de créer, à terme, 481 emplois. Côté éclairage, le groupe français Valeo rafle la mise avec un montant global de 31 millions de dirhams, générant à terme 107 emplois.
Anthony Schwing
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