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Constructeurs

Lamborghini ne connaît toujours pas la crise

Publié le 10 janvier 2025

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec 10 687 livraisons en 2024, en hausse de 6 %, Lamborghini a établi un nouveau record. La filiale d'Audi se porte très bien en misant sur l'hybride. Le 100 % électrique attendra.
Lamborghini résultats 2024
En 2024, Lamborghini a livré 10 687 véhicules, soit 6 % de plus qu'en 2023. ©Lamborghini

Avec une croissance des livraisons de 6 % en 2024 et 10 687 véhicules mis à la route, Lamborghini efface des tablettes le précédent record datant de 2023.

 

"Ces résultats soulignent le succès de notre stratégie, équilibrant l'offre et la demande, avec un carnet de commandes bien calibré, renforçant la désirabilité de la marque et la valeur résiduelle de nos produits", a souligné le patron de Lamborghini, Stephan Winkelmann.

 

L'Europe au sens large a dominé les ventes avec 4 227 unités (+6 %), juste devant l'Amérique avec 3 712 unités (+7 %). L'Asie totalise 2 748 livraisons (+3 %).

 

Des hybrides dans toute la gamme

 

La marque de Sant'Agata Bolognese n'oublie pas de vivre avec son temps puisque l'électrification est une réalité. La gamme propose maintenant de l'hybridation sur tous les modèles.

 

La Revuelto, avec son V12 dopé par trois moteurs électriques, est un succès avec un carnet de commandes plein jusqu'à fin 2026. Le SUV Urus, qui représente la majorité des ventes, ne sera bientôt plus vendu qu'en version hybride rechargeable de 800 chevaux.

 

En août 2024, Lamborghini a dévoilé la remplaçante de l'Huracan, baptisée Temerario, qui affichera une puissance de 920 chevaux en mariant mécanique thermique et hybridation.

 

 

L'heure n'est pas vraiment au 100 % électrique. Le concept Lanzador, dévoilé en 2023 à la Monterey car week en Californie, devra attendre, car le marché des hypercars électriques ne décolle pas.

 

"Le marché de l'électrique ne sera pas mûr en 2025, et ce ne sera pas trop tard d'avoir une voiture électrique en 2030. Notre approche nous a toujours donné raison", a souligné Stephan Winkelmann dans les colonnes du Figaro en décembre dernier. (avec AFP)

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