La Volt doit se refaire une image aux USA
Ouverte le 25 novembre, l'enquête menée par l'Agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) a conclu qu'on "ne pouvait pas discerner de défaut sensible et que les modifications du véhicule récemment mises au point par GM réduisaient le potentiel de dégâts éventuellement dangereux de la batterie", rapporte un communiqué officiel, avant d'ajouter : "Sur la base des données disponibles, la NHTSA ne pense pas que la Chevrolet Volt ou d'autres véhicules électriques présentent plus de risques d'incendie que les véhicules à essence". L'enquête avait été ouverte après qu'une batterie ait pris feu outre-atlantique.
GM avait procédé à plusieurs améliorations, en renforçant la protection du pack batteries en cas de choc latéral, en ajoutant une jauge dans le réservoir de liquide de refroidissement de la batterie et en installant une valve dans le réservoir, afin de prévenir tout débordement du liquide de refroidissement. Les équipes de Chevrolet vont désormais devoir travailler à redorer le blason du modèle, d'autant qu'il s'agit d'un "véhicule image" qui doit servir l'ensemble de la gamme. Or, le fait divers a été largement médiatisé, avec des raccourcis parfois outranciers, et il y a donc du terrain à reconquérir.
Pour mémoire, Chevrolet a vendu 7 671 Volt en 2011 aux Etats-Unis, passant largement à côté de son objectif initial de 10 000 unités. De son côté, Nissan avait atteint son objectif avec la Leaf, solution pourtant plus radicale, avec 9 674 ventes l'an passé aux USA. Steve Girsky, vice-président de GM, ne s'inquiète pas encore outre mesure et estime qu'il faut attendre mai ou juin pour voir si le modèle décolle vraiment. L'objectif de production de 60 000 Volt cette année, dont 45 000 à destination du marché américain, n'est donc pas remis en cause, mais les dirigeants de GM affirment qu'ils placeront le curseur en fonction de la demande réelle.
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