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Constructeurs

La prime à la conversion inspire les constructeurs

Publié le 9 janvier 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
La prime à la conversion, instaurée le 1er janvier 2018, vise à encourager l’achat d’un modèle à faible niveau de CO2 en contrepartie de la mise à la casse d’un modèle ancien. Un dispositif dont bénéficient aussi bien les acheteurs de véhicule neuf que d’occasion, et qui fait des émules auprès des constructeurs.
La prime à la conversion, instaurée le 1er janvier 2018, vise à encourager l’achat d’un modèle à faible niveau de CO2 en contrepartie de la mise à la casse d’un modèle ancien. Un dispositif dont bénéficient aussi bien les acheteurs de véhicule neuf que d’occasion, et qui fait des émules auprès des constructeurs.

 

Annoncée par le ministre de l’Ecologie, Nicolat Hulot, dans le cadre du "paquet solidarité climatique", la prime à la conversion, lancée le 1er janvier 2018, propose aux particuliers et aux professionnels de bénéficier d’une aide financière pour l’achat ou la location d’un véhicule à faible niveau d’émissions de gaz carbonique. Pour en bénéficier, le véhicule, qu’il soit particulier ou véhicule utilitaire léger de moins de 3,5t, doit répondre à un de ces critères : pour les véhicules à essence, être immatriculés avant 1997, pour les véhicules Diesel être immatriculés avant 2001 pour les ménages imposables, date ramenée à 2006 pour les ménages non imposables.


 


 


Une prime allant jusqu'à 2500€


 


 


Le montant de cette prime à la conversion se base sur le barème de la vignette Crit’Air et varie selon le modèle et la situation fiscale du foyer. L’achat ou la location d’un véhicule électrique d’occasion ou d’un véhicule essence ou Diesel estampillé Crit'air 1 ou 2, neuf ou d’occasion, émettant moins de 130g, donne le droit à une aide de 1000€ pour un foyer imposable et à 2000€ pour un foyer non imposable. 2500€ sont versés pour l’acquisition d’un modèle électrique neuf (VP ou VUL) en plus du bonus de 6000€. Enfin, pour l’achat ou la location d’un deux-roues, trois-roues motorisé ou quadricycle électrique neuf, un foyer imposable touchera 100€ contre 1100€ pour un foyer non imposable, en plus des 250€ de bonus.


 


 


Les constructeurs s’engouffrent dans la brèche


 


 


Plusieurs constructeurs ont profité de de cette annonce pour proposer ou prolonger en parallèle leurs propres aides pour l’achat d'un véhicule neuf. C’est le cas par exemple de BMW qui a annoncé le maintien de sa prime Eco-Mobilité. Jusqu’au 30 juin, le constructeur premium propose aux propriétaires de modèles essence ou Diesel aux normes Euro4 ou antérieures de bénéficier de cette prime de 1000€ pour les Mini et de 2000€ pour les BMW, en contrepartie de la restitution de leur ancien véhicule dans le réseau. Plus de 134 véhicules neufs BMW et Mini sont éligibles à cette offre, soit la BMW i3, les modèles hybrides rechargeables des deux marques, ainsi que ceux aux normes Euro6 émettant moins de 130g.


 


 


Dynamiser les ventes de modèles propres


 


 


De son côté, Ford, a lancé sa compagne EcoPass. Opérationnelle jusqu’au 31 mars, elle permet l’attribution d’une aide de 1000€ pour l’achat d’un de ses huit modèles, sous condition de reprise d’un ancien véhicule destiné à la casse.Avec son éco-prime, Nissan propose jusqu’à fin février de multiplier la prime gouvernementale de 1000€ pour l’achat d’un Juke, Qashqai, X-Trail, et, du côté des citadines, d’une Micra ou d’une Pulsar. Résultat : une prime ainsi comprise entre 4000 et 6000€, selon les modèles.A noter enfin, les initiatives

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