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Constructeurs

Kia Ceed joue la carte de l'équipement

Publié le 25 juin 2018

Par Alice Thuot
5 min de lecture
Sur un segment des compactes, un des seuls qui réussit encore à maintenir un volume de ventes stable face aux SUV, Kia mise sur la nouvelle génération de sa Ceed, transformée esthétiquement et encore mieux équipée qu’auparavant.
Le Coréen voit aujourd’hui l’occasion avec la troisième génération de sa Ceed de prendre, enfin, sa part du gâteau sur le segment des compactes.

 

Il y a un peu plus de dix ans, Kia lançait sa Cee’d, berline compacte destinée à devenir son cheval de Troie sur le marché européen. Dessinée, développée, produite et commercialisée, sur et pour le Vieux Continent, la compacte porte jusque dans son nom ses ambitions : "Community Europe & European Design". En un peu plus d’une décennie, environ 904 000 unités ont été écoulées en Europe, dont 51 800 en France. Des chiffres qui font du modèle le best-seller de Kia, mais à relativiser au regard de l’importance d’un segment relativement bien portant.

 

Entre le premier trimestre 2017 et les trois premiers mois de cette année, les ventes se sont érodées de "seulement" un point pour représenter un peu plus de 18 % du marché global européen, et ce, face au raz-de-marée des SUV. La sous-performance de la Cee'd s'explique donc par un environnement ultra concurrencé et largement dominé par les vedettes Volkswagen Golf, Ford Focus, pour ne citer qu’elles, et, du côté des Français, les Renault Mégane et Peugeot 308.

 

Fin de la carrosserie trois portes

 

Mais à l’heure où les ventes de ces redoutables concurrentes s’effritent, le Coréen voit aujourd’hui l’occasion avec la troisième génération de sa Ceed de prendre, enfin, sa part du gâteau. Pour cette nouvelle génération, la Ceed –anciennement Cee’d – perd donc son apostrophe,  mais aussi sa carrosserie trois portes qui ne représentait que 7 % des ventes sur la précédente génération, pour 20 % de break et le reste en cinq portes. Puisque le design et le niveau d’équipement ont été désignés comme le deux critères principaux d’achat de la compacte, les efforts des équipes coréennes se sont concentrés sur ces axes.

 

 

Le modèle, dont les dimensions restent les mêmes en longueur (4,31 m) et en termes d’empattement (2,65 m), gagne deux centimètres en largeur, en perd autant en hauteur et voit le porte à faux arrière s’allonger de 2 cm, celui de devant se raccourcir d’autant. Avec, comme résultat, une compacte à l’allure plus dynamique et offensive. Une allure renforcée par des flancs davantage marqués, des ligne plus horizontales, des feux plus expressifs, une calandre et des prises d’air directement inspirés de la berline sportive Stinger. Le coffre y gagne également avec une capacité de 395 litres – 1 291 litres sièges arrière rabattus. A bord, la Ceed adopte une planche de bord ergonomique, abritant un écran tactile, tout aussi pratique.


Une compacte richement équipée


C’est surtout sur le volet équipements que le coréen frappe un grand coup. Des le premier des trois niveaux de finitions (Motion, Active et Edition #1), la compacte s’offre une myriade de systèmes d’aide à la conduite actif comme l’alerte de franchissement de ligne, l’alerte de vigilance du conducteur, le freinage d’urgence autonome, ou encore l’aide au maintien dans la file et le régulateur/limiteur de vitesse. Sans oublier, pour le confort, le système de gestion automatique des feux de route, les feux avant diurnes à LED, l’écran tactile 7’’ compatible avec Android et CarPlay, le Bluetooth, la caméra de recul et la climatisation manuelle. Cette finition devrait représenter, selon la marque, environ 5 % des ventes.


Le deuxième niveau de finition Active, qui devrait peser environ 25 % des ventes, ajoute notamment, les feux arrière à LED, l’écran tactile 8’’ avec système de navigation Europe, le radar de parking arrière et les rétroviseurs extérieurs rabattables. Enfin, le niveau Edition One, offre surtout des modifications esthétiques, mais aussi le frein de parking électrique, le système de chargement du smartphone par induction et l’ouverture et démarrage sans clé. A noter que pour 1 000 euros, cette dotation déjà très riche peut bénéficier d’un pack avec un assistant de conduite dans les embouteillages, pour une conduite autonome de niveau 2.

 


Une version mild hybride en approche

 

À son lancement, la Ceed est disponible avec deux blocs essence, le trois cylindres 1.0 T-GDI 120 ch et le nouveau quatre cylindres 1.4 T-GDI 140 ch associé aux choix à une boite manuelle ou la boîte double embrayage DCT-7. Ce dernier devrait, selon la marque, représenter le plus gros des ventes, du moins auprès des particuliers qui représentent près de 55 % des commercialisations. Avec son couple de 242 Nm, le T-GDI de 140 ch a su montrer sur les routes parfois escarpées du Portugal une bonne tenue de route, un comportement routier plutôt dynamique avec des reprises satisfaisantes, notamment grâce à la boîte double embrayage sept rapports bien étagés.


Les entreprises, qui pèsent pour environ 23 % des ventes totales, trouveront leur bonheur auprès du nouveau 1.6 CRDi est décliné en 115 et 136 ch. Enfin, durcissement des normes de régulation de CO2 oblige, la Ceed adoptera courant d’année prochaine une motorisation mild hybride de 48 volts.

 


À partir de 20 990 euros


Commercialisée mi-juillet, la Ceed, se démarque, au regard de ses prestations, par des tarifs agressifs. Comptez 20 990 euros pour la version entrée de gamme en essence 120 ch, 24 090 euros en Edition #1. La version cœur de gamme essence 140 ch est proposée à partir de 21 990 euros en boîte double embrayage. En diesel, l’offre débute à 23 590 euros, contre 26 690 euros en finition Edition #1. Comptez 1 000 euros supplémentaires pour la version SW.

 

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