JLR reprend la main sur ses moteurs
A tout seigneur, tout honneur. Propriété de l'indien Tata Motors depuis 2008, Jaguar Land Rover n'en reste pas moins l'un des fleurons de l'industrie britannique. Un fleuron qui vient d'investir la bagatelle de 630 millions d'euros dans la construction d'une usine flambant neuve. De quoi doper encore davantage un secteur revenu à son plus haut niveau avec des ventes de voitures neuves en progression ininterrompue depuis trente et un mois. La reine Elizabeth II ne s'y est d'ailleurs pas trompée en inaugurant elle-même le site.
Situé à Wolverhampton, dans l'ouest du pays, celui-ci emploie 1400 personnes et génère 4000 emplois supplémentaires auprès des sous-traitants locaux, tous dévolus à la production des blocs moteurs des deux marques Premium. Une tâche autrefois sous-traitée que JLR souhaite reprendre à son compte avec l'arrivée de la nouvelle famille de moteurs Ingenium. Les premiers blocs qui sortiront du site début 2015 seront des quatre cylindres deux litres Diesel qui prendront place sous le capot de la nouvelle Jaguar XE.
Grande comme quatorze terrains de football, cette usine comprend tout à la fois un centre d'essais, des halls d'usinage et d'assemblage et "représente ce qu'il y a de mieux en matière d'ingénierie", aux dires de Ralf Speth, directeur exécutif du groupe. Cette inauguration fait suite à celle, il y a une dizaine de jours, de la première usine de JLR hors du Royaume-Uni. Basée à Changshu, en Chine, cette dernière permettra de distribuer le premier marché mondial avec une capacité annuelle de production évaluée à 130000 unités.
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