GLK se démocratise
Le nouveau GLK marque la volonté de Mercedes de peser (réellement) sur le segment des SUV compacts. Car tandis que les BMW et autres Audi voient leurs ventes progresser régulièrement depuis des années, Mercedes stagne, ses parts de marchés reculant donc, mécaniquement. Intolérable, pour Marc Langenbrinck, directeur de Mercedes-Benz Cars France, qui a fait du renouveau de la marque sa priorité. Et parmi les chantiers qui lui incombent, il y a la progression des ventes de modèles 4-Matic et de SUV. Quand aujourd’hui le réseau étoilé parvient péniblement à faire 2 500 GLK, il se vend tout juste le double de X3 ou de Q5. Pourtant, ce n’est en aucun cas une question de qualité, le GLK se montrant à l’aise aussi bien sur route que dans les chemins. Tout au plus reprochera-t-on à l’ancien GLK son manque de “fun” et un déficit de communication certain.
Du coup, la nouvelle génération de GLK ne mise pas sur la révolution stylistique. Le véhicule se révèle particulièrement proche de son prédécesseur. Ses formes s’arrondissent néanmoins quelque peu, et son dessin cubiste s’amenuise d’autant, Mercedes ayant compris que la filiation avec le dinosaure G ne servait pas les objectifs commerciaux du GLK…
L’évolution est un peu plus flagrante à l’intérieur, où la rusticité a fait place à un peu plus de raffinement, ce qui rapproche le GLK de ses concurrents. De quoi peut-être séduire une clientèle plus jeune. D’autant que les efforts consentis sur le positionnement global de l’engin se retrouvent également sur les tarifs, mieux travaillés pour faire face à la concurrence allemande de ce segment.
Un intérieur plus raffiné
En étant réaliste et pragmatique, il faut bien admettre que l’ancienne planche de bord du GLK fleurait bon l’austérité. Du coup, les designers en charge de l’aménagement intérieur l’ont entièrement redessinée, lui donnant des allures plus proches de celle d’une berline. Notamment grâce à de nouvelles buses d’aération rondes, d’un volant sport à trois branches et d’un éclairage d’ambiance indirect à fibres optiques et LED, proposé pour la première fois sur le GLK. Une ambiance générale moins baroudeuse donc, ayant pour objet d’élargir la clientèle.
Positionnement moteur intéressant
Au niveau des motorisations proposées dans l’Hexagone, le vaste programme se décline en six versions Diesel et une version essence, “pour la forme”, sous l’appellation 350 4Matic BlueEFFICIENCY, animé par le V6 à technologie BlueDIRECT.
Mais la quasi-totalité des ventes se fera bien sûr avec les blocs au gazole, à commencer par le nouveau 350 CDI 4Matic BlueEFFICIENCY, qui affiche une puissance de 265 ch (+ 15 % par rapport à l’ancienne version) et une consommation mixte de 7 l en moyenne, en recul de 17 %. Les émissions de CO2 se réduisent pour leur part de 9 %, ce qui offre une réduction de l’Ecotaxe de 1 000 euros. Concernant l’autre nouveau groupe motopropulseur, le 250 BlueTEC 4Matic, il conserve des performances identiques, mais parvient néanmoins à satisfaire d’ores et déjà à la norme Euro VI, pourtant seulement applicable en septembre 2014. La boîte accolée à ces deux moteurs est la désormais célèbre 7G-TRONIC PLUS.
Concernant les GLK 4x2, deux motorisations sont disponibles, le 200 CDI et le 220 CDI équipés d’une boîte manuelle à six rapports. A noter, enfin, l’ensemble des motorisations du GLK est doté du Stop & Start ECO de série.
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Le GLK en bref
Date de lancement : Juin 2012
Segment de marché : 4 X 4 Premium
Principales Concurrentes du GLK 250 BlueTEC 4Matic 250ch 48 200 € :
Audi Q5 3.0 TDi 245 ch : 55 200 € ;
BMW X5 xDrive 3.0d : 56 900 €
Prix :
de 51 900 à 64 800 € - Essence
de 36 500 à 65 100 € - Diesel
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