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Constructeurs

Fusion FCA-Renault : Jean-Dominique Senard rassure Nissan

Publié le 29 mai 2019

Par Damien Chalon
2 min de lecture
En déplacement au Japon pour un conseil opérationnel de l’Alliance, le président du conseil d’administration de Renault a exposé à son partenaire Nissan le projet de fusion avec FCA.

 

Les dirigeants de Renault ont tenté de rassurer leur partenaire japonais Nissan, après l'annonce d'un projet de fusion entre le groupe français et le constructeur italo-américain Fiat Chrysler (FCA) qui, s'il aboutit, pourrait bouleverser l’Alliance. "Il y a eu des discussions franches et transparentes sur la récente proposition de FCA à Renault", selon un bref communiqué publié à l'issue d'un conseil opérationnel qui s'est déroulé au siège de Nissan à Yokohama, dans la banlieue de Tokyo.

 

A son arrivée mardi à l'aéroport, le président du conseil d'administration de Renault, Jean-Dominique Senard, avait livré un message d'optimisme. "Je pense que tous ces événements récents sont très bons pour l'Alliance, et je vais veiller à ce que Nissan et Mitsubishi en tirent pleinement parti", avait déclaré le nouveau pilote du partenariat automobile franco-japonais.

 

Fiat Chrysler a présenté lundi une proposition de fusion avec Renault, afin de donner naissance au troisième groupe mondial du secteur. L’opération pose de nombreuses questions sur l'avenir de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, déjà fragilisée par l'éviction de son bâtisseur Carlos Ghosn, à la suite de son arrestation en novembre au Japon.

 

Nissan positive

 

Chez Nissan, qui s'interroge sur ce que sera sa place dans ce nouvel attelage, l'annonce de Fiat Chrysler a initialement été accueillie avec réserve, voire scepticisme pour certains, alors que le constructeur japonais venait de rejeter une offre de rapprochement avec Renault pour se concentrer sur son redressement. Face à la presse, son patron Hiroto Saikawa s'est dit plutôt ouvert à l'idée, jugeant qu'une extension du partenariat actuel pouvait être positive. "Mais je veux regarder de près le projet en ayant à cœur les intérêts de Nissan", a-t-il dit avant la réunion, selon des propos rapportés par les médias locaux.

 

Il s'agissait du deuxième conseil opérationnel de l'Alliance, un structure créée en mars pour tenter de prendre un nouveau départ après le tumulte du scandale Ghosn. Il s'était réuni une première fois le 12 avril à Paris. (avec AFP)

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