Fiat Panda 4x4 : La saga se poursuit
...présence au 21e Salon international du 4x4 & loisirs de Val d'Isère pour présenter la nouvelle génération de son illustre Panda 4x4. Pour rappel, celle-ci (encore très présente en région montagneuse !) avait été lancée en 1983 et jusqu'en 2003, elle a recensé pas moins de 26 245 immatriculations. Pour ce qui est de la nouvelle version essence, 606 exemplaires ont été livrés sur l'Hexagone en 2004 (sur seulement deux mois et demi) et 1 106 l'ont été à fin juillet 2005 avec à la clé, la position de leader de la catégorie en essence. "En terme de commandes, la réalité est de 1 959 exemplaires sur 9 mois, indique Arnaud Belloni, directeur marketing de Fiat VP. En outre, le mix-produit est de 24 % pour la version de base, de 73 % pour la version Climbing plus équipée et de 3 % pour la nouvelle version Collezione encore plus équipée". Pour la petite histoire, 50 % des acheteurs de la nouvelle Panda 4x4 sont des femmes, 25 % avaient déjà une ancienne version et 56 % sont des acheteurs de conquête. Mieux, selon les représentants de Fiat, la Panda 4x4 a "tiré" les ventes de Panda 4x2. Ainsi aujourd'hui, sur 100 Panda vendues, 90 % le sont en 4x2 et 10 % en 4x4, le modèle représentant tout de même 37,5 % des immatriculations de Fiat. Pour 2005, les prévisions font état de 16 600 voitures (4x4 + 4x2), avec un avenir qui s'annonce plus riche encore…
Un équipement de tout premier plan, même en version de base
En effet, en janvier 2006, une Panda 4x4 SUV sera proposée avec un 1,3 l Diesel Multijet et en avril 2006, le Fiat 4x4 SUV devrait faire son apparition sur le marché. Construit en partenariat avec Suzuki uniquement en 5 portes, ce véhicule très ludique de 4,20 m de long disposera de ses propres motorisations : 1,6 l essence de 107 ch et 1,9 l Diesel Multijet de 120 ch. "A fin 2006, les 4x4 devraient peser plus ou moins 6 500 unités soit 12 % du volume Fiat contre 6 % aujourd'hui", indique Christophe Decultot, directeur des marques Fiat et Lancia VP.
Bref, pour ce qui est de la Panda 4x4 Diesel, son moteur 1,3 l Multijet 16V de 70 ch dispose d'un couple de 145 Nm. Sa grande compacité (moins de 50 cm de long) et son poids réduit (130 kg) en font le propulseur idéal pour une mini-citadine, particulièrement pour un 4x4 susceptible d'affronter, de temps à autre, des terrains boueux et des pentes prononcées. Pour rappel, et ceci par rapport à la Panda 4x2, la garde au sol de la Panda 4x4 est portée à 160 mm (165 mm pour la version Climbing) et la longueur est augmentée de 60 mm par les boucliers spécifiques. La transmission intégrale comporte deux différentiels avec viscocoupleur, dont l'action permet d'obtenir 98 % du couple sur les roues avant. En cas de besoin, 30 % du couple peut être transféré sur l'essieu arrière. Quant à la monte pneumatiques, la version de base reçoit des pneus M+S en 14 pouces. Maintenant, sur le plan des équipements, la Panda 4x4 reçoit de série l'ABS avec EBD, la direction assistée, les deux airbags avant, le verrouillage centralisé et les vitres avant électriques. La finition Climbing intègre quant à elle plusieurs équipements supplémentaires, dont la climatisation, les jantes en alliage léger, le verrouillage centralisé, les rétroviseurs électriques, l'autoradio CD avec commandes au volant, etc.
A puissance supérieure, le 1,3 l Diesel procure un gain de 1 000 tr/mn par rapport à l'essence
Sur la route, la Fiat Panda 4x4 fait montre d'un agrément de conduite certain. La maniabilité est indiscutable et la suspension, bien qu'assez ferme, demeure confortable même sur mauvais revêtement. Quant au moteur, plus coupleux que la version essence, il permet de s'insérer parfaitement dans le trafic. Toutefois, en cas de redémarrage en côte, mieux vaut être au-dessus de 2 000 tr/mn, la pleine mesure du moteur se situant justement entre 2 000 et 4 000 tr/mn ; le tout dans le cadre d'une consommation mixte de 5,3 l/100 km.
En tout-terrain, ses qualités peuvent être qualifiées d'exceptionnelles d'autant que ses angles d'attaque, de sortie et de franchissement respectivement de 26°, 44° et 23°, permettent de se jouer des terrains les plus escarpés. En outre, par rapport au 1,2 l essence, le Diesel Multijet procure une économie de 1 000 tr/mn à puissance supérieure. Reste que, en franchissement, mieux vaut déconnecter (en l'absence de bouton, la solution est d'ôter le fusible) l'assistance électronique. Pour deux raisons : la neutralisation de l'antipatinage permet de retrouver du couple, notamment à l'amorce d'une côte ou sur un terrain très boueux, celle de l'ABS de retrouver une meilleure sensibilité pédale au moment de s'attaquer à une pente de forte inclinaison. Un subterfuge qui, de toute façon, s'applique à tout véhicule appelé à évoluer en tout-terrain.
Marc David
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.