Ferrari : un SUV et 60 % d'hybrides d'ici 2022
Présent ce mardi 18 septembre au siège de la marque à Maranello (Italie), le nouveau directeur général de Ferrari, Louis Camilleri, a présenté le plan stratégique courant sur la période 2018-2022. A cette occasion, le successeur de Sergio Marchionne a confirmé deux projets qui étaient dans les tuyaux depuis plusieurs mois. S'il a souligné qu'il "détestait entendre SUV dans la même phrase que Ferrari", Louis Camilleri a confirmé l'arrivée de sa marque sur ce segment "d'ici la fin du plan actuel".
Un "FUV" plutôt qu'un "SUV"
Dénommé "Purosangue", ce SUV n'aura "pas d'équivalent sur le marché. Le véhicule que nous allons construire sera unique de nombreuses manières et redéfinira les attentes. Sans erreur, une Ferrari avec des caractéristiques qui n'ont jamais été vues auparavant". En janvier 2018, Sergio Marchionne avait expliqué avec humour cette stratégie en indiquant que Ferrari ne voulait pas créer un SUV mais un FUV, un "Ferrari Utility Vehicle".
Autre confirmation avec l'évolution des motorisations maison. Louis Camilleri a ainsi annoncé que, d'ici 2022, 60 % de la gamme au cheval cabré comprendrait des blocs hybrides. "Clairement, nous allons aller au-delà de cela au fur et à mesure des années afin de respecter les exigences en termes de régulation, mais aussi pour satisfaire les désirs de nos clients pour des émissions nettement améliorées, tout en conservant les émotions de conduite que la Ferrari rend uniques", a-t-il poursuivi.
Prix de vente moyen en hausse
Le constructeur lancera sur la période 2019-2022 quinze nouveaux modèles, avec une augmentation "significative" du prix moyen de vente, a par ailleurs indiqué le directeur commercial Enrico Galliera. En marge de cette présentation, Ferrari a également indiqué qu'il avait réévalué ses prévisions financières avec un Ebitda ajusté compris entre 1,8 et 2 milliards d'euros en 2022, contre 2 milliards visés par son précédent patron.
Le plan prévoit par ailleurs une hausse de 1,5 milliard d'euros du chiffre d'affaires, devant passer de 3,4 milliards en 2017 à moins de 5 milliards en 2022, une hausse portée notamment par de nouveaux produits. Selon le directeur financier Antonio Picca Piccon, Ferrari n'aura plus aucune dette industrielle nette à l'horizon 2020.
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