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Constructeurs

Ferrari n'échappe pas à la réduction du CO2

Publié le 24 juin 2014

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le constructeur italien, qui produit moins de 7000 véhicules par an, va réduire de 20% sa moyenne d'émissions d'ici à 2021. Turbo et hybridation sont au programme.

Le travail a déjà commencé, mais Ferrai veut aller plus loin. En effet, si la gamme Ferrari émettait en moyenne 435g/km en 2007, aujourd'hui elle se limite à 270g/km. Cela étant, Vittorio Dini, directeur Powertrain de la marque, interrogé par nos confrères d'Automotive News, a confirmé une baisse d'environ 20% d'ici à 2021. Chaque année, la réduction sera de 3%. Mais Ferrari promet toutefois des puissances en hausse.

Pour arriver à ce résultat, Vittorio Dini a indiqué que les mécaniques V8 feraient toutes appel à des turbos et les V12 à l'hybridation. En fait, ces "apports" existent déjà dans la gamme avec notamment la California T qui a troqué son V8 4,3 atmo de 483ch et 299g/km pour un V8 3,9 turbo développant 560ch et 250g/km. La puissance est en hausse de plus de 15% alors que les émissions sont en repli de plus de 16%. Le V8 turbo est donc appelé à s'étendre dans la gamme. Du downsizing en quelque sorte.

Quant à l'hybridation, elle est déjà présente sur la très exclusive LaFerrari  qui offre 963ch et des émissions 330g/km. Pour mémoire, la supercar précédente, l'Enzo, développait 660ch et crachait 545g/km. Pour les F12 Berlinetta et FF qui sont propulsées par un V12, l'hybridation sera de la partie, mais sans doute avec une solution moins coûteuse et extrême que pour LaFerrari. Le responsable powertrain de Ferrari a de plus expliqué que les V12 resteraient, eux, des atmosphériques car il faudrait implanter quatre turbos pour une bonne efficience et cela poserait trop de problème aussi bien en termes d'espace que de chaleur.

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