FCA négocie un prêt garanti par l'Etat italien
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FCA négocie un prêt bancaire de 6,3 milliards d'euros, garanti par l'Etat italien, pour l'aider à traverser la crise et soutenir au-delà l'ensemble de la filière automobile en Italie, où une partie de la classe politique réclame des contreparties à cette aide publique. "Des discussions ont été entamées avec Intesa Sanpaolo, premier groupe bancaire italien, pour une facilité de crédit de trois ans", indique un communiqué du groupe publié samedi 16 mai 2020. FCA Italie est également "en pourparlers avec le gouvernement pour obtenir une garantie de la SACE, l'agence italienne de crédit à l'exportation", explique le texte.
L'objectif est de "financer les activités de FCA en Italie et d'apporter un soutien supplémentaire à quelque 10 000 petites et moyennes entreprises de la chaîne d'approvisionnement automobile". "En vertu du décret sur les liquidités du gouvernement italien (adopté en avril pour soutenir l'économie face à la pandémie de coronavirus), le montant total de ce crédit peut être équivalent à 25 % du chiffre d'affaires consolidé des entités industrielles de FCA en Italie, soit jusqu'à 6,3 milliards d'euros", précise le constructeur italo-américain.
Rappelons que FCA est engagé dans une fusion avec PSA. Les deux constructeurs ont d'ailleurs réaffirmé le 14 mai 2020 que le processus se poursuivait et que l'opération, devant être bouclée au premier trimestre 2021, n'était pas remise en cause par la crise du coronavirus.
Interrogé samedi soir à ce sujet au cours d'une conférence de presse, le Premier ministre, Giuseppe Conte, a commenté : "Dans le cas de FCA, au-delà de la maison mère, les entreprises et les salariés sont en Italie, ces sociétés emploient beaucoup d'Italiens, des milliers de personnes". "Je ne veux pas rentrer dans l'organisation interne d'une entreprise particulière, il ne faut pas se demander qui est en Angleterre, aux Pays-Bas ou dans d'autres pays... Nous devons juste rendre l'environnement plus attractif", a-t-il simplement ajouté.
Le siège légal du groupe italo-américain est situé aux Pays-Bas, et la possibilité qu'une partie d'un important crédit garanti par les institutions italiennes aille à l'étranger suscite interrogations et critiques au sein de la classe politique italienne. "Une entreprise qui demande une importante somme d'argent à l'Etat italien doit rapatrier son siège en Italie", a ainsi estimé sur twitter le vice-président du parti Démocrate (au pouvoir), Andrea Orlando.
FCA emploie en Italie près de 55 000 salariés dans ses 16 usines et 26 sites dédiés. Le groupe affirme travailler avec 5 500 sous-traitants dans la péninsule, pour près de 200 000 emplois. Secteur clé de l'économie italienne, comptant pour 6,2 % du PIB national, l'automobile a été touchée de plein fouet par l'épidémie de coronavirus, qui a fait plus de 31 000 morts dans la péninsule, pays le plus endeuillé en Europe. (avec AFP)
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