Et si Opel restait une filiale du New GM ?
Si pendant un temps, les longues négociations pouvaient servir à faire monter les enchères autour d'Opel, aujourd'hui certains affirment que GM utiliserait ce temps pour rassembler les fonds nécessaires (plus de 4 milliards de dollars) pour restructurer lui-même sa filiale. Pour de nombreux observateurs, cette hypothèse montre que GM veut rester un acteur mondial et que pour cela il a besoin de l'Europe. "Quelques semaines d'expérience du pouvoir peuvent faire sensiblement changer une direction", commente Douglas McIntyre, analyse chez 247WallStreet, "il ne lui aura pas fallu longtemps pour comprendre qu'une amélioration du marché américain (Ndlr : GM table sur + 15 % en 2010), et que la force de GM en Chine et en Amérique latine donnent au groupe les moyens de conserver ses importantes activités en Europe et d'en tirer un retour sur investissement substantiel lorsque ce marché reprendra." Ceci étant, ce changement de cap, notamment révélé par le Wall Street Journal n'a jusqu'ici jamais été confirmé par la direction de GM. Ni même par son actionnaire principal, l'Etat américain, qui semble suivre de relativement loin ce dossier malgré la pression de la Chancelière allemande Angela Merkel. En effet, cette dernière ne cesse de plaider pour la reprise par Magna auquel l'Allemagne apporte des garanties financières. Il ne faut surtout pas que le dossier Opel devienne un boulet dans la campagne des élections législatives qui se tiendront le 27 septembre prochain.
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