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Constructeurs

Droits de douane américains : les automobiles britanniques ne seront taxées qu'à 10 %

Publié le 17 juin 2025

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
L'accord conclu début mai 2025 entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane appliqués aux automobiles britanniques a été signé par Donald Trump. Les productions qui traverseront l'Atlantique ne seront taxées qu'à 10 % alors que 27,5 % étaient annoncés.
droits de douane USA
Les automobiles produites au Royaume-Uni et exportées vers les États-Unis vont subir seulement 10 % de droits de douane contre les 27,5 % prévus au départ. ©JLR

Bien que les droits de douane américains ne soient plus aussi présents dans l'actualité, ils inquiètent encore. Mais un peu moins au Royaume-Uni.

 

En effet, lundi 16 juin 2025, le président américain a signé un décret validant en partie un accord négocié avec le Royaume-Uni.

 

 

Ainsi, les droits de douane imposés aux automobiles passent de 27,5 % à 10 %, dans la limite de 100 000 voitures par an. Le gouvernement britannique a précisé dans un communiqué que l'accord serait effectif "d'ici la fin du mois".

 

"C'est une excellente nouvelle pour l'industrie automobile britannique" et "le fait que le Royaume-Uni ait obtenu un accord avant de nombreux concurrents (...) doit être reconnu comme une réussite significative", s'est félicité le patron de l'organisation sectorielle SMMT, Mike Hawes.

 

L'acier britannique reste taxé à 25 %

 

Mais si l'automobile respire un peu mieux, l'industrie de l'acier est encore confrontée à 25 % de droits de douane.

 

"Nous travaillons toujours activement pour régler le problème des droits de douane pour l'industrie sidérurgique", a assuré le 17 juin sur Sky News la ministre britannique des Transports Heidi Alexander.

 

Selon le Financial Times, les négociations patinent parce qu'une part importante de l'acier britannique est retraitée à partir de matériaux importés.

 

Par ailleurs, l'accord prévoit que les États-Unis réduiront les droits de douane, aujourd'hui de 10 %, sur le secteur aérospatial, comme sur les moteurs d'avion Rolls Royce par exemple.

 

En contrepartie, Londres a accepté d'ouvrir davantage son marché à l'éthanol ou au bœuf américains (tant qu'il respecte les normes britanniques de sécurité alimentaire), ce qui inquiète à la fois l'industrie chimique et les agriculteurs britanniques. (avec AFP)

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